Belfius enregistre un bénéfice net de 415 millions d’euros

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Le groupe Belfius Banque &Assurances a réalisé un bénéfice net de 415 millions d’euros net en 2012, contre une perte de 1,367 milliard d’euros en 2011 alors qu’il portait encore le nom de Dexia Banque Belgique (DBB), a-t-il annoncé jeudi.

Belfius Banque & Assurances a enregistré l’an dernier un résultat net (part du groupe) de 415 millions d’euros, a-t-on appris jeudi lors de la présentation des résultats annuels. Sans tenir compte des éléments non récurrents, le résultat net récurrent consolidé se serait élevé à 277 millions d’euros. Ce dernier montant est intéressant car il permet d’assurer que la banque disposera à l’avenir de suffisamment de capital pour poursuivre sa route seule, comme prévu par le programme de restructuration conclu avec la Commission européenne. D’ici 2016, Belfius table sur un bénéfice récurrent de 500 millions d’euros (assurances comprises).

Entre fin 2011 et fin 2012, Belfius Banque & Assurances a renforcé ses fonds propres, qui sont passés de 3,3 milliards d’euros à 5,3 milliards d’euros. Le président du conseil d’administration Alfred Bouckaert parle d’une augmentation exceptionnelle sur un an, même s’il doit reconnaître qu’elle est surtout due à une diminution des moins-values latentes sur le portefeuille d’obligations. D’ici 2019, Belfius entend améliorer ses fonds propres de 2 à 2,5 milliards d’euros.

La solvabilité de Belfius se renforce et le ratio Core Tier 1 (Bâle II) a progressé de 11,8% à 13,3% entre fin 2011 et fin 2012. Mais si l’on se réfère aux normes de Bâle III, le ratio se limite à 10,6%.

Le CEO Jos Clijsters a insisté jeudi sur l’importance du plan d’économies de 244 millions. “Le plan d’économies est un must absolu, qui garantira l’avenir de la banque. Il faut mieux prendre des mesures aujourd’hui que trop tard.” Il espère que les syndicats socialiste et libéral finiront par accepter ce plan.

Tant Jos Clijsters et Alfred Bouckaert ont affirmé que le secteur bancaire ne pourrait plus supporter de nouvelles charges. “Ces trois dernières années, les taxes qui nous ont été imposées atteignaient jusqu’à 200 millions d’euros. Si nous regardons notre bénéfice récurrent (277 millions d’euros), nous ne pouvons donc pas supporter plus.”

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