Le diesel est en chute libre
Selon la Febiac, quasiment six voitures sur dix vendues en Belgique roulent à l’essence. La proportion est encore plus forte si on ne tient compte que des véhicules privés.
La Fédération belge de l’automobile (Febiac) vient de publier les chiffres des immatriculations en Belgique pour le premier semestre de l’année. Sans surprise, ils indiquent la poursuite de la chute inexorable de la motorisation diesel. Celle-ci est tombée à 36,14% de parts de marché des voitures neuves, soit son niveau d’il y a 25 ans. Si on ne considère que les véhicules privés, la chute est encore plus vertigineuse avec seulement 18,6% des immatriculations au premier semestre. Sans surprise aussi, c’est donc le marché des voitures de société qui sauve le diesel. Dans ce segment, sa part de marché est de 55,9%. Mais là aussi le désamour est franchement net puisque cette part était de 85,49% en 2012 et de 71,75% en 2016…
Plusieurs facteurs expliquent cette chute: le dieselgate, le rééquilibrage de la taxation avec une augmentation des accises sur le diesel et l’impact des interdictions progressives de cette motorisation dans les centres urbains. L’essence sort grande gagnante de l’effondrement du diesel car jusqu’ici, les motorisations alternatives font du surplace: 4,4% de parts de marché pour les hybrides (statu quo) et 1,4% pour les électriques, le LPG et le gaz naturel (hausse de 0,4%). Au premier semestre, 58,05% des nouvelles immatriculations concernaient des voitures à essence, soit une augmentation de 10% sur un an.
Autre grande tendance du premier semestre: le SUV (sport utility vehicule) devient le segment le plus important du marché. Avec 35,97% de parts de marché, il dépassedésormais les familiales (29,34%). Enfin, côté modèle, la Golf reste la voiture la plus vendue (9.080 exemplaires) tant chez les particuliers que pour les sociétés. Elle devance la Renault Clio (7.145) et la Fiat 500 (7.095).
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