Le FMI salue les réformes de la Belgique mais alerte sur la dette
Le FMI dresse un bilan globalement positif pour la Belgique, saluant les réformes de l’Arizona sur l’emploi et les pensions. Toutefois, il met en garde contre l’augmentation de la dette publique et recommande de mieux encadrer l’indexation des salaires. L’institution insiste aussi sur la nécessité de maîtriser les dépenses publiques pour garantir la stabilité budgétaire.
Le Fonds Monétaire International (FMI) a publié son rapport annuel sur la Belgique, mettant en avant une croissance économique résiliente et des réformes enfin engagées sous l’impulsion du gouvernement Arizona. L’institution salue notamment l’allongement de la carrière, la limitation des allocations de chômage et la diminution du coût du travail.
“Le FMI considère que le gouvernement a mis en place des réformes qui vont dans la bonne direction”, souligne Bertrand Candelon, professeur en finances internationales à l’UCLouvain.
Toutefois, des défis majeurs persistent, notamment une dette publique atteignant 104 % du PIB, qui pourrait grimper à 123 % d’ici 2030 sans mesures correctives. Le FMI recommande de mieux contrôler les dépenses publiques et d’optimiser leur efficacité.
“Il faut rendre la dépense publique plus efficiente, faire mieux avec moins”, insiste Bertrand Candelon.
L’indexation automatique des salaires est également pointée du doigt. Si elle a permis de préserver le pouvoir d’achat, elle pourrait nuire à la compétitivité des entreprises belges. Le FMI préconise d’en revoir les modalités.
Enfin, l’institution met en garde contre les solutions à court terme, comme la vente d’or pour financer la défense, jugée peu viable.
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