Danny Reweghs
Vodafone, nouvelle favorite de long terme
Depuis le 1er septembre 2022, nos indices de référence ont progressé de 10,48% en moyenne, alors que notre propre sélection évoluait en ordre plus que dispersé.
Au début du mois de septembre 2022, nous avions promis d’évoquer une fois tous les trois mois nos actions favorites de long terme. Peu de temps avant, l’idée de créer un portefeuille de long terme – un portefeuille qui s’adresserait à l’investisseur patient, disposant d’un horizon long – avait été émise également. Nous avions donc présenté, en septembre, 20 favorites de long terme, sur lesquelles nous nous étions engagés à revenir une fois par trimestre. Nous nous étions donné la possibilité d’effectuer un changement par trimestre au maximum, de manière à creuser l’écart avec le portefeuille modèle.
Nous en arrivons donc à notre cinquième évaluation. Les indices Bel 20, Euro Stoxx 50 et MSCI World (en euros), nos références, ont progressé de 10,48% en moyenne depuis le 1er septembre 2022, alors que notre propre sélection évoluait en ordre plus que dispersé (de -30,6% à +91,1%) ; cet écart de 120% environ en si peu de temps est certes singulier, mais l’évolution moyenne (chaque action et chaque tracker ont la même pondération) est de 16,02%, soit un résultat nettement supérieur à ce qu’a fait le marché. Reconnaissons toutefois que cette avance n’est due qu’à un seul thème: celui de l’uranium. Alibaba, Barco, Volkswagen et consorts ont déçu et même Cofinimmo, dernière entrée, a commencé par fléchir à la suite d’une augmentation de capital, avant de se redresser récemment. Reste que le but est d’obtenir des résultats meilleurs que la moyenne à long terme.
Puisque nous pouvons opérer un changement par trimestre, nous renonçons à Alibaba, qui en abandonnant l’idée de commencer par scinder ses services Cloud a sapé notre confiance, au profit de Vodafone, dont le niveau n’avait pas été si bas depuis plus de 15 ans. Le titre de cet acteur international du secteur, pour le moins malmené, des télécommunications, se négocie à moins de 0,4 fois la valeur comptable, pour un rendement en dividende de plus de 10% brut. Un programme de restructuration devrait permettre au groupe de stimuler sa rentabilité et de simplifier sa structure.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici