Le tuyau de la semaine : Invesco FTSE RAFI US 1000 ETF

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Si les choses devaient mal tourner, les investisseurs dans le FTSE RAFI US 1000 seraient moins exposés aux actions survalorisées qu’aux titres sous-évalués. L’Invesco FTSE RAFI US 1000 UCITS ETF est le seul produit qui permet d’y souscrire en Europe.

La valorisation excessive d’actions, comme celle de Microsoft, est mauvais signe. L’intelligence artificielle (IA) pourrait bien être une bulle qui finira par éclater, comme l’avait fait la bulle Internet en mars 2000. Un ETF peut servir de filet de sécurité.

L’indice Russell 1000 englobe les 1.000 plus grandes sociétés cotées aux Etats-Unis, dans des proportions d’autant plus élevées que leur capitalisation boursière l’est aussi. L’indice FTSE RAFI US 1000 comprend, lui, exactement les mêmes noms, mais classés selon leurs fondamentaux (chiffre d’affaires, flux de trésorerie, valeur comptable, dividendes). Prenons l’exemple de Microsoft, pondérée à près de 2 % dans le FTSE RAFI US 1000 : dans le Russell 1000, sa pondération est de 6,3 %, ce qui signifie que le marché lui accorde un poids trois fois supérieur à celui auquel aboutissent les fondamentaux. Mastodonte dont la capitalisation boursière s’élève à 3.200 milliards de dollars, Microsoft est, comme Apple ou NVIDIA, surpondérée dans le Russell 1000.
Pour remettre les choses en place, il faudrait un choc sur le marché de l’IA. Le processus semble enclenché, si l’on en croit le podcast de Goldman Sachs intitulé AI: hype, or truly transformative?, qui conclut que l’IA générative passe très bien les données au crible, mais n’est pas intelligente. De plus en plus de similitudes avec la bulle de la construction de canaux (1825), la bulle des chemins de fer (1845) ou la bulle Internet (2000), par exemple, sont évoquées. Ces technologies ont certes fini par changer le monde, mais bien moins vite que ce qu’espérait le marché. Les compagnies ferroviaires, par exemple, ont construit un immense réseau en peu de temps, ce qui a engendré une surcapacité. Pour filer l’analogie, les semi-conducteurs de NVIDIA sont les locomotives à vapeur venues remplacer le cheval et les centres de données, qui poussent aujourd’hui comme des champignons, les chemins de fer ; Microsoft, Google et autres Facebook sont les compagnies ferroviaires, et l’engouement des consommateurs pour l’IA vaut la demande de biens et de services de l’époque. Si les applications d’IA se limitent à fouiller dans des données, les centaines de milliards investis ne seront pas rentabilisés.

Il se pourrait donc que l’IA ait gonflé certaines valorisations. Juste avant l’éclatement de la bulle Internet, le FTSE RAFI US 1000 avait bondi de 26 % en 24 mois, tandis que le Russell 1000 avait cédé 17 %. Le risque est que la prochaine crise tourne au krach déflationniste, comme lors de la crise financière mondiale de 2008, quand les deux indices avaient perdu la moitié de leur valeur.

Si les choses devaient mal tourner, les investisseurs dans le FTSE RAFI US 1000 seraient moins exposés aux actions survalorisées qu’aux titres sous-évalués. L’indice est rééquilibré chaque année. En cas d’éclatement de la bulle, le rendement du FTSE RAFI serait supérieur à celui du Russell.

Conclusion

Des bulles se formeront toujours. Plus le processus sera long, plus il sera possible, en les contournant, d’obtenir des rendements élevés. Le FTSE RAFI US 1000 affiche depuis 1979 un rendement de 31.000 %, contre 9.700 % pour le Russell 1000, dividendes compris. Le FTSE RAFI US 1000 est donc intéressant en toutes circonstances. L’Invesco FTSE RAFI US 1000 UCITS ETF est le seul produit qui permet d’y souscrire en Europe. A présent que les grandes entreprises pourraient avoir atteint des sommets, c’est probablement le moment de protéger les portefeuilles.

Conseil : acheter

Risque : moyen

Rating : 1B

Cours : 29,39 euros

Ticker : 6PSA GY

Code ISIN : IE00B23D8S39

Marché : Francfort

Capit. boursière : 453,5 millions EUR

Plus haut sur 12 mois : 30,44 euros

Plus bas sur 12 mois : 23,77 euros

Perf. cours sur 12 mois : +21 %

Perf. cours depuis le 01/01 : +12 %

Rendement du dividende : –

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