Acheter enCore Energy

© Corbis via Getty Images

La rédaction répond à la question d’un abonné: ‘‘Où en est enCore Energy, qui faisait partie de vos favoris pour 2023?’’

Le groupe canadien œuvre à la renaissance de l’industrie américaine de l’uranium, en lançant plusieurs projets basés sur la méthode d’extraction par récupération in situ, à faible intensité de capital. Convaincu que c’est en produisant dans ce cycle qu’il créera le plus de valeur actionnariale, son fondateur Bill Sheriff mène une politique de développement agressive depuis 2020. Il compte produire trois millions de livres d’uranium (U3O8) par an d’ici 2026. Il commencera pour ce faire par lancer plusieurs projets au Texas. Le premier s’appelle Rosita. Modernisée en 2022, l’installation déploie une capacité de 800.000 livres d’U3O8 par an. Elle devrait produire 200.000 livres cette année, après quoi le minerai issu de sources proches viendra progressivement contribuer aux chiffres.

Kingsville Dome (800.000 livres par an également) est la deuxième installation autorisée au Texas. Le démarrage, en 2024, d’Alta Mesa (1,5 million de livres par an) sera le jalon suivant. Upper Spring et Rosita South, au Texas toujours, suivront en 2025. Dewey-Burdock (Dakota du Sud) et Gas Hills (Wyoming), qui devraient produire 1 million de livres par an environ chacune, démarreront à peu près au même moment. Le groupe espère produire 3 millions de livres par an à fin 2026, on l’a vu, et 5 millions en 2028.

Il a dans l’intervalle conclu quatre contrats d’achat, qui l’exposent toujours fortement au prix au comptant de l’uranium. L’action a atteint son étiage en avril, à l’issue d’une période de consolidation du secteur entamée fin 2021. Sa remontée s’est accélérée en septembre, à telle enseigne qu’un certain ralentissement serait le bienvenu. Nous sommes plus que jamais convaincus que le meilleur reste à venir pour le secteur et que la direction d’enCore saura se montrer efficace. Le programme d’émission d’actions ATM pourrait continuer à peser sur le cours dans l’immédiat, mais Bill Sheriff précise que financièrement, la soudure jusqu’au démarrage commercial est assurée.

Le groupe continue à céder ses actifs non essentiels. La vente, cette année, à Anfield Energy, d’un projet au Nouveau-Mexique, lui a rapporté 5 millions de dollars canadiens et 185 millions d’actions Anfield. Son titre a progressé de plus de 30%, bien plus que ses concurrents, depuis janvier. Acheter (rating 1C).

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content