Global X Copper Miners ETF : prometteur

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Durant le récent LME Asia Metals Seminar tenu à Hong Kong, traders, négociants, producteurs et gestionnaires de portefeuille du monde entier se sont rencontrés pour échanger sur le potentiel du cuivre, l’un des métaux les plus prometteurs de l’année et du reste de la décennie. Une importante pénurie de cette matière première indispensable à la transition énergétique s’annonce en effet.

Au printemps dernier, le prix du cuivre était résolument orienté à la hausse : il a dépassé 5 dollars la livre et 10.000 dollars la tonne sur le London Metal Exchange (LME), après être resté durant plus de cinq ans au sein de la fourchette étroite de 3,5 à 4 dollars la livre. Une percée suit souvent une sortie de canal.

Cette hausse tient principalement à l’évolution de l’offre. Des producteurs de cuivre ont revu à la baisse leurs volumes prévisionnels pour diverses raisons. Tantôt à la suite de troubles sociaux entraînant la fermeture de mines (comme Cobre Panama, de First Quantum), tantôt, et c’est plus fréquent, parce que les coûts de production augmentent (main-d’œuvre et matériaux), que les permis tardent à être délivrés ou que les teneurs en minerais sont plus faibles. En outre, 19 fonderies chinoises ont décidé de réduire fortement, sinon de suspendre, leur production pendant un certain temps, l’activité n’étant plus rentable ; l’approvisionnement ne suit pas et les capacités de fonte sont excédentaires. La décision va plus que probablement peser sur les stocks physiques. UBS pronostique un déficit d’offre de 73.000 tonnes en 2024. Citibank également, et s’attend à le voir se creuser encore dès l’année prochaine. La position courte nette sur les contrats à terme sur le cuivre, très élevée en mai, a diminué ces dernières semaines. La couverture des positions courtes a donc contribué elle aussi à l’appréciation récente du métal rouge. 
Le mois dernier toujours, le géant des matières premières BHP a soumis une offre hostile à Anglo American, en vue de mettre la main surtout, cela n’a échappé à personne, sur ses mines de cuivre.

Depuis son pic de mi-mai, le cuivre a déjà perdu environ 15 % de sa valeur. Mais à Hong Kong, on est optimiste quant à son évolution, et plus encore à long terme.

Ceux qui souhaitent investir directement dans le métal peuvent le faire par le biais de contrats à terme. Certains ETF répliquent l’évolution des prix de tels contrats sur le cuivre. Le WisdomTree Copper ETF (code ISIN GB00B15KXQ89) en est un. Il s’échange sur Euronext Paris et sur le marché allemand Xetra. Les frais de gestion annuels sont de 0,49 %. Autre manière d’investir dans le cuivre : en acquérant des actions de producteurs, comme Southern Copper, Freeport, Antofagasta ou Lundin Mining. Pour une diversification accrue, vous pourrez opter, comme le portefeuille modèle de Trends-Tendances Bourse, pour le Global X Copper Miners ETF (Xetra ; code ISIN IE0003Z9E2Y3, ticker 4COP GY), qui a pour sous-jacent l’indice Solactiv Global Copper Miners, composé de 35 sociétés qui tirent du cuivre une partie tout au moins de leur chiffre d’affaires.


Nous continuons de conseiller de conserver cet ETF (rating 2B), mais il n’est pas à exclure que plus tard nous en recommandions à nouveau l’achat. 


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