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Comme fin février, nous misons sur un redressement de l’action. Son cours a gagné près de 5 % depuis le début de l’année, mais sa marge de progression est encore belle.

Nous avions perçu en février 2,73 euros pour avoir émis le put septembre au prix d’exercice de 48 euros. Avis aux retardataires : le contrat est tout aussi cher aujourd’hui et offre donc encore des opportunités. Parallèlement, nous avions acheté, à 0,98 euro – une affaire –, le call décembre au prix d’exercice de 50 euros. Ce call vaut déjà 2 euros. Laissons le bénéfice enfler, le contrat n’arrivant à échéance que dans 8 mois.

L’analyse technique révèle que le marché est haussier. Les premières résistances se situent autour de 47,50 euros et juste au-dessus de 50 euros, mais un support relativement robuste s’observe autour de 44,50 euros. Les fondamentaux aussi nous incitent à miser sur une hausse. La direction a choisi de scinder la division crèmes glacées. L’opération permettra à la société mère de faire d’importantes économies. En outre, Unilever étudie la meilleure façon de se concentrer sur les marques générant les plus grosses marges. 


A un ratio cours/bénéfice de 17, l’action n’est pas donnée, mais le potentiel de hausse des bénéfices justifie son prix. Proche de 4 %, le rendement du dividende peut soutenir le cours. A nouveau, nous suggérons d’acheter un call et/ou de vendre un put.

Achat du call

Unilever mars 2025

au prix d’ex. de 48 EUR

à 1,87 EUR

Comme ce contrat est hors de la monnaie, la prime est dépourvue de valeur intrinsèque. La durée du call est suffisamment longue pour que nous puissions espérer réaliser un bénéfice. Pour cela, l’action devrait valoir (48 + 1,87) 49,87 euros, ou seulement 9 % de plus qu’aujourd’hui. Mais rien n’oblige d’attendre l’échéance (21/3/25) pour vendre le contrat.

Emission du put

Unilever décembre 2024

au prix d’ex. de 50 EUR

à 5,02 EUR

En raison de la baisse (passagère ?) du cours de l’action, ce contrat est relativement cher. Ce dont l’émetteur peut profiter. Il espère que le cours restera stable ou, mieux, augmentera. Dans ces cas, la belle prime lui sera acquise. Mais si le cours baisse, l’acheteur du put pourra exercer l’option et lui vendre l’action à 50 euros. L’émetteur ne paierait alors que (50 moins la prime de 5,02) 44,98 euros par action.


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