Autre grand nom de la tech à dévoiler ses résultats financiers, Microsoft a, elle aussi, dépassé les attentes pour le troisième trimestre 2025, avec un chiffre d’affaires et des bénéfices supérieurs aux prévisions. Ce qui n’a pas empêché de refroidir les investisseurs, suite à l’annonce de dépenses en hausse.
La firme de Redmond a enregistré un chiffre d’affaires de 77,67 milliards de dollars, contre 75,33 milliards attendus, soit une hausse de 18 % sur un an. Le bénéfice net s’établit à 27,7 milliards de dollars, en progression par rapport aux 24,67 milliards de la même période l’an dernier (soit 3,30 dollars par action).
Ces performances interviennent malgré une perte de 3,1 milliards de dollars liée à son investissement dans OpenAI, soit un impact de 41 cents par action sur le résultat net
Après la clôture de Wall Street, le titre a toutefois reculé de 4 %. L’annonce de la directrice financière Amy Hood d’une accélération des dépenses d’investissement durant l’exercice en cours, contrairement aux prévisions précédentes, a certainement joué dans cette réaction des marchés.
L’IA comme moteur
Dans l’ensemble, ces résultats confirment que les Big Tech surfent sur la vague de l’intelligence artificielle. Microsoft doit en effet une large part de ses bons résultats à sa division cloud, en hausse de 40 % sur un an.
Sa branche Intelligent Cloud, qui inclut Azure, a généré 30,9 milliards de dollars de revenus, au-dessus des attentes de StreetAccount (30,25 milliards). Azure reste le principal moteur de croissance du groupe, malgré la concurrence d’Amazon Web Services et de Google Cloud.
Microsoft anticipe d’ailleurs une croissance plus rapide de ses investissements en 2026 que sur l’exercice en cours, contrairement à ce qu’elle avait annoncé précédemment. Au troisième trimestre, les dépenses d’infrastructure liées à l’IA se sont élevées à 34,9 milliards de dollars, un montant supérieur aux 30 milliards annoncés en juillet, pour répondre à la forte demande en services cloud et IA.
Les autres activités progressent aussi
Les produits logiciels, notamment Office et LinkedIn, ont généré 33 milliards de dollars, contre 32,33 milliards anticipés. La division « Informatique personnelle » (Windows, publicité, appareils et jeux vidéo) affiche également une progression de 4 %, à 13,8 milliards de dollars, dépassant là encore les attentes des analystes (12,83 milliards).