Le numéro un mondial du luxe LVMH voit son bénéfice net plonger de 14% au 1er semestre
Le numéro un mondial du luxe LVMH (Louis Vuitton, Dior, Celine, Moët Hennessy) a annoncé mardi une baisse de 14% de son bénéfice net au premier semestre, à 7,26 milliards d’euros, “dans un climat d’incertitudes économiques et géopolitiques”.
Les ventes du groupe de Bernard Arnault ont reculé de 1% à 41,677 milliards d’euros. “Tout en restant vigilant dans le contexte actuel, le groupe aborde la seconde partie de l’année avec confiance et compte sur l’agilité et le talent de ses équipes pour renforcer encore en 2024 son avance sur le marché mondial du luxe”, déclare le PDG cité dans le communiqué.
Le taux de marge opérationnelle courante s’établit à 25,5% sur le semestre, contre 27,4% au premier semestre 2023. LVMH pâtit notamment d’un recul de 2% des ventes de la division phare du groupe, la Mode et Maroquinerie, à 20,77 milliards d’euros et d’une chute de 6% du résultat d’exploitation de cette division.
A structure et taux de change comparable, les ventes progressent toutefois de 1%, ce qui représente “une poursuite de la croissance sur une base de comparaison élevée”, selon le groupe, en soulignant que la marge opérationnelle de cette division “demeure à des niveaux historiquement élevés” (38,8%).
“Tout en restant vigilant dans le contexte actuel, le groupe aborde la seconde partie de l’année avec confiance et compte sur l’agilité et le talent de ses équipes pour renforcer encore en 2024 son avance sur le marché mondial du luxe”, déclare le PDG cité dans le communiqué.
Sephora tire les ventes
Les ventes des montres et joaillerie reculent de 5% à 5,15 milliards d’euros. Les ventes de vins et spiritueux chutent de 12% à 2,8 milliards d’euros avec une baisse de consommation du champagne dans un contexte “de normalisation” de la demande, selon le groupe, et un cognac pénalisé par une faible demande en Chine.
Le chiffre d’affaires des parfums et cosmétiques progresse de 3% pour passer les 4 milliards d’euros, tiré par les parfums et le maquillage. Sephora tire les ventes de la distribution sélective, en hausse de 3% à 8,6 milliards d’euros. La division est pénalisée par les ventes des galeries commerçantes dans les aéroports (DFS), qui restent en dessous de l’avant-Covid.