Le groupe de luxe Kering poursuit sa dégringolade au premier semestre

© ANP / Hollandse hoogte / Peter Hilz

Le groupe de luxe Kering, toujours plombé par les difficultés de sa marque phare Gucci, a annoncé mardi un plongeon de 46% de son bénéfice net au premier semestre, passé sous les 500 millions d’euros, alors que le nouveau directeur général Luca de Meo doit prendre ses fonctions mi-septembre pour tenter de redresser la barre.

Le chiffre d’affaires de Kering, propriétaire d’Yves Saint Laurent, Bottega Veneta ou Balenciaga, chute de 16% sur le semestre à 7,6 milliards d’euros.

“Si les résultats publiés restent encore bien en deçà de notre potentiel, nous sommes convaincus que les efforts déployés depuis deux ans ont permis de poser des bases solides pour les prochaines étapes du développement de Kering”, déclare le PDG François-Henri Pinault cité dans le communiqué.

Nouveau PDG

Point d’orgue de la réorganisation lancée depuis des mois pour redresser la marque et le groupe, Kering a annoncé mi-juin l’arrivée de Luca de Meo, ex-patron du constructeur automobile Renault, à un poste nouvellement créé de directeur général aux côtés de François-Henri Pinault, PDG actuel qui conservera la seule présidence. Il prendra ses fonctions le 15 septembre.

Le groupe continue d’affronter “un environnement économique et géopolitique qui demeure incertain”, reconnait le communiqué, mais affiche sa “volonté de s’inscrire durablement dans une trajectoire de croissance profitable”.

Le problème principal du groupe Kering est qu’il ne parvient pas à redresser les ventes de Gucci, sa marque italienne phare qui représente à elle seule près de 50% des ventes du groupe et les deux tiers de sa rentabilité opérationnelle: elles ont reculé de 26% sur le semestre, à 3 milliards d’euros, contre plus de 4 milliards d’euros un an plus tôt.

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