La fin de l’exception américaine ? L’Europe reprend des couleurs en Bourse

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Les marchés boursiers européens bénéficient d’un élan positif. Selon certains, cela pourrait durer encore un certain temps.

Cette année, les actions européennes ont déjà bien performé. Pour la première fois depuis longtemps, elles surpassent les actions américaines. Sur un, trois et cinq ans, les actions de valeur européennes et britanniques battent le S&P 500. Ceux qui auraient prédit cela il y a cinq ans auraient été considérés comme fous.

Une baisse du dollar et une reprise des valorisations sont les principales raisons de cette situation. Aux États-Unis, en revanche, les attentes de bénéfices continuent d’être supérieures.

Selon les stratégistes de Deutsche Bank, l’Europe pourrait conserver cette position de tête encore quelque temps, car l’écart de valorisation entre les deux continents reste très important. Pendant longtemps, cet écart était justifié parce que – en résumé – tout était mieux aux États-Unis : l’économie, les entreprises, etc. Mais cette exception américaine commence à s’estomper.

Immobilier américain

L’écart se remarque également dans les différents secteurs. Il faut notamment prêter attention à la valorisation énorme de l’immobilier américain.

Même lorsque l’on retire la supériorité des entreprises technologiques américaines de la comparaison des valorisations, l’écart reste important.

Les sept plus grandes entreprises

Ces leaders sont responsables d’une grande partie des rendements boursiers américains. Au cours des cinq dernières années, le S&P 500 a généré en moyenne 15 % par an, contre 11 % pour le Stoxx Europe 600. Si l’on exclut les rendements des sept plus grandes entreprises dans chaque indice, cet écart de performance est beaucoup plus faible.

Les grandes entreprises américaines ont également donné un poids plus important au S&P 500 qu’au Stoxx Europe 600, avec tous les risques de concentration que cela implique.


L’un des risques est que le S&P 500 est beaucoup plus vulnérable aux mauvaises nouvelles et a donc connu des baisses plus prononcées ces dernières années.


Cette concentration s’est également répercutée sur l’indice mondial, dans lequel les actions américaines pèsent de plus en plus, surtout par rapport au poids de l’économie américaine dans l’économie mondiale.

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