Après les frappes israéliennes en Iran, les marchés européens ouvrent en baisse, tandis que le pétrole est en forte hausse.
Israël a frappé l’Iran durant la nuit de jeudi à vendredi. Les sites nucléaires notamment, mais aussi des dirigeants militaires et scientifiques et des bases de missiles. Une frappe qui fait monter d’un fameux cran les tensions géopolitiques dans la région. L’Iran risque de frapper Israël en retour, et vice-versa. Israël a d’ailleurs indiqué continuer à frapper les sites où, selon le pays, l’Iran enrichirait l’uranium afin de créer une bombe atomique. L’Iran pourrait aussi frapper d’autres cibles dans la région, comme des bases militaires américaines.
Les marchés européens chutent en conséquence, à l’ouverture, avec cette prime de risques géopolitiques. L’Euro Stoxx 50 perd 1,4%, le Bel 20 glisse de 0,6%, le CAC 40 de 0,9% et le Dax de 1,2%. À plus d’une heure et demie de la clôture, l’indice européen en est à -1,5%, contre -1,37% pour l’indice allemand, -1,2% pour Paris et -0,9% pour Bruxelles.
A Wall Street, où les marchés ont ouvert il y a une heure environ, le S&P 500 perd 1%, le Nasdaq 100 -1,12% et le Dow Jones -1,45%.
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Pétrole
Le pétrole, quant à lui, est en forte hausse. Le Brent tout comme le WTI gagnent 7% environ, ce qui est une hausse de 4,5 à 5 dollars le baril, respectivement, à 74 et 73 dollars le baril environ. Soit la plus forte hausse intrajournlière depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Bien qu’il soit encore tôt de voir l’impact sur la production et livraison de pétrole de l’Iran et du Moyen Orient, le marché craint une baisse de l’offre. Téhéran pourrait par exemple fermer le détroit d’Ormuz, passage obligé entre le Golfe et l’Océan indien et qui concerne un cinquième des flux mondiaux de l’or noir, ou 18 à 19 millions de barils par jour.
