Cette technologie très prometteuse va connaître une croissance rapide, une fois les obstacles initiaux levés. Un ETF permet de s’y exposer avec un risque modéré.
Le gestionnaire d’actifs américain VanEck a lancé le mois dernier son Quantum Computing UCITS ETF (ticker QUTM ; code ISIN : IE0007Y8Y157 ; frais annuels de 0,55%), le premier du genre en Europe.
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La technologie quantique en est encore à ses balbutiements et peu d’entreprises cotées en tirent déjà une part importante de leur chiffre d’affaires. VanEck a néanmoins réussi à trouver 30 actions internationales offrant une bonne exposition au secteur quantique : des acteurs de la recherche et du développement ou des entreprises détenant au moins cinq brevets relatifs à la technologie quantique. Figurent notamment dans sa sélection de grandes entreprises technologiques américaines, dont IBM, Microsoft, Amazon et Alphabet, mais aussi Bank of America, Boeing, Sony, Deutsche Telekom, Accenture et Nokia. Le portefeuille est dominé par les États-Unis (72%) et le secteur informatique (60%), mais la répartition des risques est correcte pour un ETF thématique.
Les ordinateurs quantiques sont capables d’effectuer des calculs complexes à une vitesse fulgurante et d’analyser d’énormes quantités de données. Ils peuvent accélérer la croissance de l’intelligence artificielle et transformer des secteurs entiers : pharmacie, cybersécurité, défense, banque, logistique….
Conscients de l’importance stratégique des technologies quantiques, de nombreux pays et acteurs privés se livrent à une véritable course pour les faire progresser. Selon McKinsey, les gouvernements consacrent environ 42 milliards de dollars au développement des ordinateurs quantiques à l’échelle mondiale et les investissements des entreprises ont doublé en 2024, pour atteindre 1,4 milliard de dollars.
Croissance rapide
Très prometteuse, la technologie a encore de nombreux obstacles à surmonter ces prochaines années, notamment en ce qui concerne la stabilité des électrons et d’autres particules élémentaires utilisées pour les calculs.
UBS prévoit que la capitalisation boursière du secteur atteindra 300 à 400 milliards de dollars d’ici 2030, lorsque les premiers systèmes quantiques pratiques feront leur apparition. Le marché pourrait alors peser 20 milliards de dollars. L’ETF de VanEck permet de s’y exposer à un risque modéré, car les entreprises en portefeuille sont bien établies.