2025 est une mauvaise année pour Puma. Mais après, les choses pourraient commencer à s’améliorer.
La société allemande Puma traverse une période de crise. Cela fait déjà longtemps que c’est clair. Elle reste néanmoins une marque très connue dans le monde du sport et même du divertissement. Elle compte parmi ses ambassadeurs des stars du sport telles que Armand « Mondo » Duplantis, Yaroslava Mahuchickh et Karsten Warholm en athlétisme, Charles Leclerc en F1, Breanna Stewart en basket-ball féminin (WBNA), Manchester City (football).Puis, dans le monde de la musique, Rihanna et Dua Lipa, entre autres.
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Relance ?
Le nouveau PDG Arthur Hoeld est déterminé à « redémarrer » Puma et à la faire revenir dans le top 3 des marques de sport (après Nike et Adidas, bien sûr) et à faire revivre les 77 ans d’histoire glorieuse de l’entreprise. Cet été, l’entreprise a commencé à recentrer ses activités et à réduire ses stocks excessifs. Ces stocks doivent être écoulés d’ici la fin de l’année prochaine. Une nouvelle fois, 900 emplois seront supprimés d’ici la fin 2026.
Il est clair que cette année est une « mauvaise » année, que l’année prochaine sera une « année de transition » et que la marque de sport devra retrouver son éclat à partir de 2027. Plus tôt cette année, les prévisions pour cette année ont été fortement revues à la baisse. Elles restent inchangées après la publication des chiffres du troisième trimestre.
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Trimestre
Au troisième trimestre, le chiffre d’affaires a baissé de 10,4% pour s’établir à 1,95 milliard d’euros, si l’on ne tient pas compte des pertes de change (-15,3% en tenant compte de la faiblesse du dollar ; 26% du chiffre d’affaires du groupe provient des États-Unis).
Le bénéfice d’exploitation ajusté (ebit) a continué de baisser pour atteindre 39,5 millions d’euros (62,5 millions d’euros au premier semestre). Les stocks ont continué d’augmenter de 17,3% pour atteindre 2,12 milliards d’euros, ce qui a contribué à une perte nette de 62,3 millions d’euros (0,42 euro par action).
Conclusion
L’action Puma est extrêmement sous-évaluée, à des années-lumière des moyennes historiques. Elle est bon marché, voire extrêmement bon marché… mais peut encore baisser ou rester bon marché pendant un certain temps. Car il faudra encore attendre un peu avant de savoir si le nouveau PDG a des chances de réussir. Il faudra donc faire preuve de patience. Nous avons néanmoins déjà pris une première position dans le portefeuille modèle, car la famille française Pinault, actionnaire de référence de Puma, va céder sa participation. Cela pourrait éventuellement avoir un effet sur le cours à court terme.
Recommandation : acheter
Risque : moyen
Notation : 1B
Cours : 18 euros
Ticker : PUM GY
Code ISIN : DE0006969603
Marché : Francfort
Capitalisation boursière : 2,91 milliards d’euros
Ratio C/B en 2024 : 15
Ratio C/B prévu pour 2025 : –
Perf. cours sur 12 mois : -58%
Perf. cours depuis le début de l’année : -60 %
Rendement du dividende : 3,1%