La vague d’acquisitions à laquelle procèdent les géants de la tech, et la concentration extrême autour d’un seul thème (l’intelligence artificielle) qu’elle engendre, sont alarmantes – on sait à quel point les situations de ce type sont risquées. Nous nous sommes donc mis en quête de valeurs sûres qui, pour diverses raisons, ne sont actuellement pas au mieux de leur forme.
Il s’agit d’entreprises au passé glorieux, qui génèrent des flux de trésorerie en abondance et dont les dividendes sont au minimum stables. Voici les dix valeurs sûres.
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Valeurs sûres
1. Chevron : favori américain du secteur pétrolier en raison de sa production, de la gestion disciplinée de ses capitaux et de son rendement en dividende (proche de 5%).
2. Mondelez : géant américain de l’agroalimentaire dirigé par le belge Dirk Van De Put. Si la stagnation des bénéfices a fait tomber l’action à un niveau proche de son plancher annuel, le chiffre d’affaires (CA) continue de progresser et les bénéfices pourraient repartir à la hausse en 2026. Belle avancée du dividende.
3. Nestlé : entend regagner des parts de marché et renouer avec la croissance organique de son CA. À un ratio cours/bénéfice (C/B) escompté inférieur à 19 et en regard de la qualité des marques et de la stratégie défensive de ce groupe actif dans le monde entier, l’action est peu onéreuse.
4. Novo Nordisk : la chute (-60%) du cours est une occasion unique d’acquérir ce numéro un mondial à un ratio C/B relativement bas (17). Focalisés sur les revers, les investisseurs ont ignoré les qualités de l’entreprise ces derniers mois. La concurrence croissante ne semble pas devoir menacer de sitôt la progression du CA.
5. Pfizer : les actionnaires sont passés du paradis à l’enfer. À huit fois le bénéfice et forte d’un rendement en dividende de 7% brut, Pfizer est une valeur défensive par excellence.
6. Procter & Gamble : n’est plus synonyme de croissance automatique du CA et des bénéfices, d’où un cours au plus bas depuis six mois. Son dividende est toutefois orienté à la hausse.
7. Sanofi : le Dupixent (dermatite atopique, entre autres) assure près du tiers du CA du géant pharmaceutique. Le pipeline est difficile à compléter et à 10 fois les bénéfices escomptés, la valorisation est au plus bas.
8. Shell : a racheté pour 3 milliards de dollars au moins d’actions propres. Vu son excellence opérationnelle, Shell a de quoi gâter ses actionnaires.
9. United Health Group : est boudé en raison de ses résultats décevants, de la révision à la baisse de ses prévisions et d’une enquête pour fraude. Reste que le plus grand assureur santé américain ne peut être mis hors jeu d’un revers de main.
10. Vodafone : a du pain sur la planche en Allemagne, mais affiche un rendement en dividende séduisant. Action nettement moins chère que la moyenne du secteur.