Le pétrole a encore fortement augmenté ce mardi… mais est légèrement en baisse ce mercredi. Pourrait-il avoir atteint un plafond ?
Après une journée calme lundi, le pétrole est fortement reparti à la hausse ce mardi, gagnant 4%. En cause : les craintes que le conflit entre Israël et l’Iran pourrait impacter les flux mondiaux de pétrole. Ce mercredi, les indices de futures étaient de nouveau en hausse.
- Le Brent gagnait 0,3%, et le WTI 0,5%.
- Mais à l’heure d’écrire ces lignes, les choses se sont inversées : le Brent est en baisse de 0,5%, à 76 dollars le baril. Le WTI perd 0,4%, et se négocie à 74,5 dollars.
- C’est le signe que les cours restent volatils, dans un contexte de tension géopolitique. Le marché réagit aux nouvelles, et essaie d’interpréter s’il y a des risques que l’Iran ferme le détroit d’Ormuz (où passent 20% du pétrole mondial), reliant le Golfe à l’Océan Indien.
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Plafond ?
Les cours peuvent-ils encore beaucoup grimper ? Dans une note, Fitch se veut rassurant. Les exportations iraniennes, c’est 3,3 millions de barils par jour. Si elles venaient à manquer entièrement… le reste de l’OPEP+ a toujours une capacité de 5,7 millions de baril par jour en rade, et pourrait produire plus. Mais les prix du pétrole grimperaient certes, si les capacités d’exportation de l’Iran étaient touchées, le temps que l’OPEP+ mobilise ces réserves, par exemple.
Sinon, les prix pourraient ainsi déjà avoir atteint un plafond. Depuis jeudi, jour avant les premières frappes israéliennes, les deux indices ont gagné 8 dollars. Et pour Fitch, la prime de risque géopolitique (c’est uniquement elle qui joue pour l’instant, comme le pétrole iranien n’a pas encore été bombardé et que le détroit d’Ormuz n’a pas encore été fermé) devrait se limiter à 5 à 10 dollars.
Mais les choses peuvent vite changer, sait-on.