Les fonds belges ont signé deux nouveaux records.
Le premier, c’est l’actif net total des organismes de placement collectif (OPC) publics belges qui a atteint la somme de 220 milliards d’euros au deuxième trimestre, selon des chiffres récents de la FSMA. Cela représente une hausse de 1,8% en un trimestre et de près de 13% en un an. Cette progression peut s’expliquer par celle des cours boursiers sur la même période.
Mais pas uniquement, et c’est là qu’intervient le deuxième record. Les investisseurs ont aussi injecté de l’argent frais dans ces fonds, et il s’agit des plus importants flux entrants nets en plus de deux ans. On parle de 1,5 milliard d’euros, ce qui nous montre que les investisseurs ont de l’appétit.
Le régulateur peut aussi constater une autre tendance, à savoir une baisse du nombre de fonds disponibles. Ils ne sont plus que 595 alors qu’ils étaient encore 723 voici trois ans. Cette baisse s’explique par des fonds arrivés à échéance et qui n’ont pas été remplacés, par des fonds de petite taille qui ont été liquidés, et plus généralement par une rationalisation du secteur.
Les fonds mixtes (actions et obligations), qui représentent 40% du marché, sont ainsi les plus populaires. Derrière ces fonds mixtes, les actions représentent 38% du marché, tandis que les fonds qui reprennent uniquement des obligations pèsent 8%, contre 2% pour les fonds structurés et moins de 1% pour les fonds du marché monétaire.
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