(ABM FN) Le sentiment à Tokyo est très positif ce matin, avec une hausse de 1,7 pour cent de l’indice Nikkei, tandis que l’indice Hang Seng de Hong Kong perd 0,9 pour cent. À Shanghai et Séoul, les marchés sont fermés en raison d’un jour férié.
Après une brève période d’incertitude concernant les investissements excessifs des entreprises technologiques dans l’intelligence artificielle, l’euphorie autour de l’IA semble être de retour. OpenAI a lancé cette semaine son application vidéo Sora, qui est rapidement devenue l’une des applications les plus téléchargées de l’Apple Store.
À Tokyo, l’action Hitachi grimpe de plus de 9 pour cent ce matin, après l’annonce d’une collaboration avec OpenAI pour construire des infrastructures et des centres de données pour l’intelligence artificielle à l’échelle mondiale.
Hier, l’indice sud-coréen KOSPI a gagné quelques pour cent après que les poids lourds Samsung et SK Hynix aient annoncé une collaboration avec OpenAI pour fournir des puces mémoire.
OpenAI, le développeur du programme de chat IA ChatGPT, vaudrait désormais 500 milliards de dollars après un placement privé. Au premier semestre 2025, son chiffre d’affaires n’était toutefois que d’un peu plus de 4 milliards de dollars.
“L’IA et la technologie sont les thèmes les plus importants et les plus dominants”, a déclaré Keith Lerner, co-directeur des investissements chez Truist Advisory Services.
Hier encore, de nombreuses bourses européennes ont atteint de nouveaux records, tandis que Wall Street a continué sur sa lancée après les records atteints mercredi. L’indice de référence S&P 500 a gagné 0,1 pour cent et le Nasdaq a grimpé de 0,4 pour cent.
Ce matin, le contrat à terme américain sur le pétrole affiche une hausse de 0,5 pour cent. Hier soir, à New York, le contrat à terme a clôturé en baisse de plus de 2 pour cent, à 60,48 dollars le baril. Il s’agit du cours de clôture le plus bas depuis mai.
Outre les inquiétudes liées à l’augmentation de la production des pays de l’OPEP+, les préoccupations concernant la croissance de l’économie mondiale assombrissent les perspectives des marchés énergétiques.
“Le marché réagit en grande partie à des facteurs macroéconomiques mondiaux qui indiquent un ralentissement de la demande et une possible offre excédentaire pendant le reste de l’année”, explique Stephen Clark, analyste chez Baker & O’Brien.
Les bourses européennes sont données en légère hausse.