Les actions supprimées des indices boursiers sont désinvesties à tort

Un investisseur, image d'illustration. (Photo by JULIO CESAR AGUILAR/AFP via Getty Images)

Les entreprises expulsées des grands indices boursiers sont peut-être une bonne opportunité pour les investisseurs.

Les indices boursiers, comme le Bel 20, l’Euro Stoxx 50, le S&P 500 ou le Nasdaq 100 sont composés par un nombre (celui indiqué dans leur nom) d’actions d’entreprises cotées en Bourse. Ce sont les entreprises les plus importantes du marché. Cette liste est régulièrement mise à jour, des entreprises étant expulsées et d’autres y entrant. Cela se décide via des critères de sélection comme la valeur marchande, les résultats ou les liquidités.

On l’aura compris, être éliminé de ce club select peut avoir des conséquences pour l’entreprise. Les investisseurs et fonds qui suivent l’indice (en achetant les actions qui s’y trouvent) vont alors se débarrasser du titre, en masse. Mais selon une note du cabinet Research Affiliates, les investisseurs auraient tort de s’en défaire. Les actions enlevées du Russell 2000 surperforment généralement pendant cinq ans, avec une “persistance remarquable”. Elles gagnent en moyenne, par an, 5% de plus que l’indice et les actions ajoutées à l’indice performent généralement moins bien.

Cette performance des actions retirées d’un indice s’explique par la grosse chute qui en découle et rend leur prix très bon marché. Le cabinet a calculé que si on avait créé un portefeuille, il y a 30 ans, et inclut chaque action retirée depuis, en la gardant pendant cinq ans, on serait aujourd’hui 74 fois plus riche qu’à l’époque. Avec son analyse, Research Affiliates annonce d’ailleurs la création d’un fonds, intitulé NIXT, qui va suivre cette stratégie.

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