argenx : le 21 juin, 
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C’est confiants que nous attendons la décision de la FDA du 21 juin relative au traitement de la PIDC.

Pour la première fois depuis sa mise sur le marché, en janvier 2022, le chiffre d’affaires (CA) trimestriel du Vyvgart n’a pas battu le consensus (405,8 millions de dollars). A 398,3 millions de dollars, il a bondi de 6,4 % en un trimestre et de 82, 7 % en un an. Aux Etats-Unis, le CA a crû de 7 % en rythme trimestriel, à 347 millions de dollars, une hausse imputable surtout au Vyvgart Hytrulo (administré, lui, sous le derme). En Europe, la CA a progressé de 28 %, à 31 millions de dollars, porté par la croissance des volumes en Allemagne, où pourtant le remboursement sera moins important qu’espéré (le montant sera connu début 2025). Le Vyvgart bénéficie désormais d’un remboursement en Italie, en Espagne et en Belgique, mais les ventes n’y ont pas encore décollé. Au Japon, le CA a augmenté de 4 ​%, à 18 millions de dollars ; le recul du prix de vente à partir du 1er janvier a été plus que compensé par la croissance des volumes. Le pays commercialise le produit pour l’indication PTI (maladie du sang) également, depuis le 26 mars. En Chine, le CA est tombé de 7 à 2 millions de dollars, du fait de l’accumulation des stocks au 4e trimestre. Cependant, grâce au remboursement national depuis le 1er janvier, 2.700 patients ont pu être traités au 1er trimestre, ce qui a généré 2,7 millions de dollars de royalties, contre 1 million de dollars en 2023. Dans le monde, plus de 10.000 patients bénéficient du traitement. 


A 61,6 millions de dollars, ou 1,04 dollar par action, la perte nette dépasse les attentes (0,76 dollar par action). En raison de l’expansion géographique des ventes et de la préparation de la commercialisation (espérée) du traitement de la PIDC (maladie neuromusculaire), les coûts, y compris ceux de R&D, ont augmenté à 450 millions de dollars (à périmètre constant, au 4e trimestre : 413 millions), mais le montant total estimé pour 2024 demeure de 2 milliards de dollars. La FDA se prononcera le 21 juin sur la demande de mise sur le marché américain du traitement de la PIDC. La direction voit beaucoup de potentiel dans ce dernier.

La phase II de l’étude évaluant l’efgartigimod sur le syndrome de Sjögren s’étant révélée encourageante, la phase III est en cours de préparation. Une étude de phase III a commencé cette année pour la TED (maladie oculaire) et une autre avec des sujets atteints de myasthénie qui sont séronégatifs. Les résultats de la phase II sur le syndrome SPOT sont attendus avant la fin juin et ceux relatifs à trois variantes de la myosite, au 2d semestre.

Au cours de ce trimestre, argenx soumettra à la FDA une demande d’approbation d’un auto-injecteur d’efgartigimod, pour la myasthénie et la PIDC. Les résultats complets de phase II sur l’ARGX-117 (empasiprubart) pour la neuropathie motrice multifocale seront dévoilés lors d’une prochaine journée R&D cette année ; la phase III est déjà en préparation. argenx a procédé à l’évaluation du rapport bénéfice-risque pour toutes les autres indications que le PTI et le pemphigus (leurs résultats ayant déçu, ces recherches ont été abandonnées) dans lesquelles l’efgartigimod et l’empasiprubart sont ou seront testés. Après quoi il a été décidé de renoncer à une seule indication (l’AAV), remplacée par la sclérose systémique.

Nerveux, le marché a mal accueilli le rapport trimestriel. Pour notre part, nous sommes confiants. Acheter.

Conseil : acheter
Risque : moyen
Rating : 1B
Cours : 347,90 euros
Ticker : ARGX BB
Code ISIN : NL0010832176
Marché : Euronext Bruxelles
Capit. boursière : 20,7 milliards EUR
C/B 2023 : –
C/B attendu 2024 : –
Perf. cours sur 12 mois : -6 %
Perf. cours depuis le 01/01 : +0,8 %
Rendement du dividende : –

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