Luxe, santé, consommation, banques… quels sont les secteurs qui résistent à la tempête en bourse ?
La tech se casse la figure en bourse, entrainant les indices dans la chute, aux États-Unis mais aussi ailleurs. Le sentiment négatif pèse sur le marché. Mais : il y a des résistants. Quels sont les secteurs qui tiennent le coup et ne sont pas affectés par la chute ?
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Luxe ?
Le luxe a toujours cette étiquette de valeur sûre en temps incertains. Et les investisseurs sont visiblement ne train de jouer cette carte, en ce moment. La chute de la tech a globalement commencé le 29 octobre… et depuis, LVMH affiche une progression de 0,1%. Brunello Cuccinnelli perd 0,07%, quasi rien. Richemont gagne même 1,85% sur la période.
L’Euro Stoxx 50 laisse plus de 3% sur la période, à titre de comparaison. Hermès perd un peu moins que cette référence : -2,84%.
Mais tout le secteur ne résiste pas à la tempête. Kering (-7,9%), Swatch (-4,9%) et Burberry (-13%) par exemple sont dans le rouge.
Somme toute, quelques noms se démarquent dans le luxe, mais l’indice S&P Global Luxury perd 3,6% depuis le 29 octobre.
Consommation
Dans la consommation aussi, il y a des noms qui résistent. AB InBev gagne 2%, Colruyt 0,8% et Heineken 3%. Et le secteur européen, dans son ensemble, est aussi dans le vert : le Stoxx 600 Consumer Staples gagne 0,7%.
Banques
Les banques européennes connaissent aussi une chute limitée. Le Stoxx 600 Banks perd 0,3% depuis le 29 octobre. Contre -1% pour le S&P 500 Banks, aux Etats-Unis (-8% pour le Nasdaq).
A titre individuel, KBC gagne même 3,2%, ING Groep 2,9%, ABN Amro 4,5% et BNP Paribas 4,5% aussi. Santander ne perd que 0,3%. Les banques italiennes, comme Intesa San Paolo, Unicredit et Banco BPM perdent 1% environ.
Energie
Dans le secteur de l’énergie aussi, il y a des noms qui se portent bien. Engie gagne près de 8%. Total près de 3%.
L’ensemble du secteur européen, tel que représenté par l’Euro Stoxx 600 Energy, est relativement inchangé par rapport au 29 octobre. Pareil pour le S&P 500 Energy américain.
Santé
La santé, secteur souvent vu comme défensif aussi, gagne près de 3% sur la période, en Europe. Aux États-Unis, l’indice gagne même 5%.
Conclusion
Voici quelques secteurs et noms qui résistent à la crise. Il y en a certes encore d’autres.
Mais il y a aussi quelque biais, peut-être. Toutes ces actions suivent des cycles différents et se trouvent à différents stades de leur propre cours en bourse. Donc la date du 29 octobre n’est peut-être pas toujours la plus déterminante pour juger leur performance réelle, bien que ce soit la date où s’est déclenchée la chute de la tech américaine. Elles font toutes des activités très différentes.
Mais cela montre aussi que ces secteurs sont donc justement décorrélés de la tech américaine. On dit souvent que la bourse est de plus en plus concentrée et que les cours suivent de plus en plus un grand mouevment commun. Mais ceci montre donc qu’il reste des secteurs défensifs et qui ne sont pas impactés par ce qui se passe ailleurs sur le marché. Et qu’à l’intérieur des secteurs aussi, il y a des nuances.
