2025, l’année du jeu vidéo en bourse ?
En 2025, les étoiles devraient aligner pour le secteur du jeu vidéo. Il pourrait faire un impressionnant comeback en bourse, et battre le marché.
À l’approche de la nouvelle année, les investisseurs pourraient s’interroger sur les actifs ou secteurs à privilégier dans les mois à venir. D’après le cabinet d’analyse boursière Ned Davis Research, l’industrie du jeu vidéo mérite une attention particulière, notamment en raison de plusieurs sorties très attendues. Parmi elles, le nouveau volet de Grand Theft Auto (GTA), le sixième opus de la célèbre franchise développée par Rockstar Games (groupe Take-Two Interactive), qui devrait atteindre 250 millions d’exemplaires vendus au cours de sa durée de vie. Autre événement marquant : la sortie de la nouvelle console de Nintendo, la Switch 2, accompagnée, selon toute probabilité, de titres inédits qui devraient également stimuler le marché.
Mais il y a aussi des suites à d’autres saga cultes : les nouveaux Assassin’s Creed (Ubisoft), Fable (PlayGround Games, groupe Microsoft Studios), Monster Hunter (Capcom) et Borderlands (Gearbox Software, également dans le groupe Take-Two) sortiront en 2025.
Battre le marché
Dans sa note, Ned Davis conseille de surpondérer le secteur dans son portefeuille. Il le voit également battre Wall Street, avec une surperfomance de 22% par rapport au cours du S&P 500. Notons d’ailleurs qu’il s’agit d’un secteur international et non seulement américain. Parmi les entreprises citées, Nintendo et Capcom sont cotées au Japon. Il y a un ETF, le Video Games & Esports ETF de Global X (symbole : HERO), qui suit le secteur, note le cabinet. Ce dernier existe en version capitalisante et en version distribuante, mais n’est pas disponible en Belgique (mais ailleurs en Europe oui), selon les fiches de JustETF.com.
Une partie de cette hausse est à expliquer par le retard que le secteur a sur le reste du marché. Depuis fin 2021, le S&P 500 a par exemple gagné 27%, mais le secteur du jeu vidéo n’a progressé que de 7% en moyenne.
C’est que durant la pandémie, les ventes du secteur, ainsi que ses cours en bourse, avaient explosé. Mais depuis la fin des confinements, il a traversé une période de ventre mou. Celle-ci devrait donc désormais prendre fin : Ned Davis estime que la baisse des marges a atteint un fonds. Le secteur a également réduit ses effectifs en 2024, comme de nombreuses autres entreprises technologiques. “L’une des choses les plus positives qu’une entreprise puisse faire en période de ralentissement est de réduire les coûts fixes, de sorte que lorsque les ventes reprennent, l’effet de levier opérationnel entraîne une croissance significative des bénéfices. Les licenciements ont préparé le terrain pour l’amélioration des marges”, analyse le cabinet.
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