Laurent Serrier (Froui): “On a boomé pendant le confinement”

Laurent Serrier: "Deux choix s'offraient à nous. Soit faire le gros dos, soit foncer et effectuer des choix structurels." © PG

Il vient de quitter son job de manager chez Proximus pour se lancer à fond dans l’aventure entrepreneuriale. Il faut dire que le projet de Laurent Serrier est en train de franchement décoller, grâce à une rampe de lancement étonnante : la crise du Covid-19.

“On a boomé pendant le confinement”, se réjouit Laurent Serrier. Froui, la nouvelle marque de jus de fruits pauvre en sucre qu’il a cofondée avec son associé Jeffrey Delronge, a profité de cette période particulière pour affiner son business model. Si la start-up a perdu provisoirement certains points de vente au début de la crise, notamment en raison de la situation tendue dans l’horeca, elle a réussi ensuite à s’intégrer dans de nouvelles enseignes. Elle est désormais présente dans plus de 125 points de vente (Färm, Sequoia, Filigranes, etc.) et a multiplié par cinq son chiffre d’affaires depuis la sortie du confinement.

“En mars, deux choix s’offraient à nous. Soit faire le gros dos et ne rien faire, soit foncer et effectuer des choix structurels pour qu’à la sortie de la crise, on soit plus forts”, avance Laurent Serrier. Inutile de dire que les deux associés, coachés par Hub Brussels et par les fondateurs d’Exki, ont opté pour la deuxième piste. Ils ont développé deux nouveaux goûts et accéléré le développement de leurs jus de fruits sains, produits à Herve. Leur marque de fabrique : un jus présentant un taux de sucre plancher de 1,9 g par 100 ml, soit trois à six fois plus faible que dans les jus de fruits classiques, d’après Laurent Serrier.

Les deux associés ont déjà vendu plus de 50.000 bouteilles depuis le début de la commercialisation en février dernier. Ils viennent de lancer un crowdfunding et préparent une première “grosse” levée de fonds.

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