L’Unizo réclame le “droit à l’entreprise”

Belgique : Une entreprise sur trois exposée à une crise de solvabilité

L’organisation patronale flamande Unizo lance une pétition pour le “droit à l’entreprise” pendant la crise du coronavirus. L’organisation ne veut pas d’un second confinement et espère voir disparaître certaines mesures “non nécessaires”.

“Les indépendants et les PME ont été les plus touchés par cette crise”, déclare le directeur général de l’Unizo, Danny Van Assche. “Il est important qu’ils puissent à nouveau tourner à plein régime.”

Selon lui, de nombreuses entreprises sont encore “sous perfusion”, via le chômage temporaire ou le droit passerelle. “Paralyser à nouveau l’économie conduirait à une récession qui finira par nous nuire.”

“Un certain nombre de mesures ne sont pas nécessaires”, estime l’Unizo. “Pourquoi un nightshop doit-il encore fermer à 22h00? Et pourquoi n’y a-t-il aucune différence entre les événements publics, limités à 200 ou 400 participants, et les événements privés limités à dix personnes? Cela signifie par exemple qu’on ne peut pas organiser de mariage.”

L’organisation demande “un cadre clair avec des règles de base, rigoureusement appliquées jusqu’à l’arrivée d’un vaccin”. “Les entrepreneurs doivent pouvoir continuer à travailler”, plaide-t-elle.

Danny Van Assche attend également un plan de relance de la part du politique, et particulièrement des gouvernements régionaux. “Mais nous avons aussi besoin d’un gouvernement fédéral stable”, souligne-t-il.

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