Trois Gazelles épinglées: Jaguar-Thiry, Quartier Latin et Construction Depierreux Olivier

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Cette année, outre les trois Gazelles ambassadrices, nous mettons à l’honneur trois Gazelles qui témoignent, elles aussi, du dynamisme et de la diversité de leur province. Pour le Luxembourg, nous avons sélectionné Jaguar-Thiry, Quartier Latin et Construction Depierreux Olivier.

Jaguar-Thiry

Installé depuis le début des années 1950 à Habay-la-Neuve, le garage Thiry a connu une belle progression avec ses marques phares Jaguar et Land Rover.

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C’est mon père, Marcel, qui a commencé avec un petit garage en 1951 à Habay-la-Neuve, où nous nous trouvons toujours aujourd’hui, rappelle Albert Thiry, à la tête d’une entreprise qui est demeurée familiale et où l’on retrouve sa soeur Michèle et son frère Georges. Depuis 1977, nous sommes concessionnaire officiel Jaguar.” Une marque de légende qui connaît une nouvelle jeunesse depuis qu’elle a été reprise par le groupe indien Tata en 2008. Ce dernier a développé ces dernières années aussi bien la marque Jaguar que Land Rover et lancé de nombreux nouveaux modèles.

“C’est l’extension de la gamme qui explique notre croissance, confirme Albert Thiry. Ce sont deux marques complémentaires. Land Rover a une image 4×4 alors que Jaguar est davantage sportive. Grâce au groupe Tata, toutes deux sont à la pointe de la technologie avec notamment de nouveaux modèles plug-in hybrides qui vont bientôt arriver.” Un dynamisme indien qui a trouvé son écho dans la province du Luxembourg avec Jaguar-Thiry dont le chiffre d’affaires a progressé entre 2014 et 2018 de 18,6 à 30 millions d’euros et un effectif qui a doublé de 16 à 32 personnes. “Ces deux dernières années, nous avons stabilisé ces résultats”, ajoute Albert Thiry.

Les bons chiffres engrangés durant la décennie écoulée n’inspirent pas pour autant chez le patron de la société une confiance inébranlable. A l’image de l’ensemble du secteur automobile, celui-ci se demande à quelle sauce notamment fiscale et environnementale la voiture risque d’être mangée à l’avenir. Et cette incertitude menace de peser à terme sur la progression des ventes. “Cette instabilité et ce manque de visibilité ont clairement un impact sur le comportement d’achat des clients, explique Albert Thiry. Ils sont dans l’attente et retardent l’acquisition d’un nouveau véhicule.”

Quartier Latin

Niché au coeur de Marche-en-Famenne, l’hôtel-restaurant Quartier Latin propose une offre complète destinée tant au particulier qu’à l’entreprise.

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Voici plus d’un quart de siècle que l’aventure du Quartier Latin a débuté. C’est au début des années 1990 que la famille Houyoux, active dans la construction, décide d’investir dans les murs d’une église jésuite classée du 18e siècle qu’elle agrandit et transforme au fil des années en un hôtel-restaurant quatre étoiles. “Nous avons d’abord ouvert l’hôtel et le restaurant puis y avons adjoint un espace d’esthétique et de bien-être avec un spa, confie Caroline Houyoux qui dirige le Quartier Latin au quotidien. Nous améliorons constamment l’accueil et la qualité de nos services.”

Le Quartier Latin compte aujourd’hui 70 chambres et accueille aussi bien le particulier que l’entreprise pour laquelle il met à disposition salles et équipements ad hoc pour des séminaires et autres team buildings. Afin de se différencier dans un secteur de plus en plus concurrentiel, l’hôtel-restaurant famennois multiplie les initiatives et activités originales. “Nous proposons, par exemple, des séjours sur mesure pour les amateurs de voitures anciennes. Plusieurs roadbooks professionnels ont été créés pour leur permettre de découvrir les plus beaux sites de la région. En outre, nous mettons nous-mêmes en location deux classiques, les roadsters britanniques Triumph Spitfire 1970 et MGB Roadster 1977.”

Dans un autre registre, le Quartier Latin propose également chaque diman-che un grand brunch sous la forme d’un buffet gourmand qui attire une clientèle locale et plus lointaine. “Nous avons des amateurs qui viennent régulièrement de la côte”, glisse Caroline Houyoux. Le succès du Quartier Latin, où travaillent quelque 75 personnes, épouse le dynamisme de Marche-en-Famenne qui, sous l’impulsion de son inoxydable bourgmestre, a connu ces dernières années une évolution extrêmement positive pour les entreprises, les commerces et… les Gazelles.

Quartier Latin

A côté de la maison unifamiliale qui demeure son cheval de bataille, la société ardennaise développe également des projets d’habitat groupé et de petits immeubles à appartements.

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L’histoire de Construction Depierreux Olivier est celle d’une transmission réussie : le passage de témoin à Olivier Depierreux, qui avait intégré en 2004 l’entreprise générale Cavelier Patrice, du nom de son fondateur, créée avec son épouse en 1991. C’est en 2012 qu’il devient l’associé de Patrice Cavelier. Aujourd’hui, il a repris la société, dorénavant rebaptisée Construction Depierreux Olivier et continue de travailler avec son ancien patron qui assure la gestion des chantiers, lui-même se chargeant de celle de l’administratif.

Une transmission d’autant plus réussie qu’elle s’est traduite par une progression notable de la société ardennaise. Entre 2010 et l’année dernière, son chiffre d’affaires a ainsi grimpé de quelque 600.000 à 2,7 millions d’euros, et l’emploi a épousé la même courbe, passant de 7 à 17 salariés. Une croissance qui est le fruit d’une redéfinition de son secteur d’activité. “La maison unifamiliale demeure notre fer de lance, souligne Olivier Depierreux. Mais en 2017, nous avons décidé d’ajouter à notre palette notamment des petits immeubles à appartements, des restaurants, des commerces, etc., ainsi que la promotion immobilière. Ces chantiers plus importants ont contribué aussi à notre croissance.”

Construction Depierreux Olivier est présente, comme son administrateur délégué l’explique, “le long de l’E411 depuis Wavre jusqu’à Arlon. Mais la majorité de nos chantiers se situent à une cinquantaine de kilomètres de notre siège social implanté à Framont, dans la commune de Paliseul.” Si le choix d’élargir la palette de ses activités a été profitable pour l’entreprise, celle-ci entend désormais d’abord stabiliser sa forte croissance enregistrée cette dernière décennie, avant de sans doute repartir de l’avant et galoper dans la catégorie supérieure des Gazelles.

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