Une Belge veut vous réconcilier avec le porridge
C’est au cours de la vingtaine d’années qu’elle a passées au Danemark que Laurence Meeus a découvert le porridge. Elle en mangeait pratiquement chaque matin. ” A mon retour en Belgique, j’ai été très surprise de ne pas en trouver dans les magasins “, glisse-t-elle pour justifier la naissance de Turtle, en octobre 2014. Au moment de commercialiser sa marque, Laurence Meeus se rend vite compte que beaucoup de gens gardent du porridge le souvenir d’un mauvais camp scout ou des terribles repas de l’armée. ” Notre priorité a donc été de proposer un produit parfaitement bon. Pour l’environnement, la santé et bien entendu pour le consommateur. ”
En partant de la même base à chaque fois – flocon et son d’avoine, plus croquant et moins collant – Turtle présente ainsi six produits différents dont trois garantis sans gluten. Raisins secs, graines de lin, sarrasin, chocolat, dattes, etc. : tous ces ingrédients ajoutés par la suite sont issus de l’agriculture biologique. ” Notre public cible est large “, précise celle dont le passé professionnel se situe dans le back office de BNP Paribas. ” Le consommateur est bien réparti entre les âges et les sexes, même si les 50-70 ans sont plus friands du porridge pour son apport en bêta-glucane, ce stimulant qui diminue le taux de cholestérol. ” Turtle travaille avec des grossistes pour proposer ses mélanges dans plus de 250 points de vente bios en Belgique ainsi qu’en Roumanie, où un grossiste local est tombé amoureux du produit. Associée depuis janvier à son mari Thilo von Trott zu Solz, Laurence Meeus voit l’avenir de Turtle avec optimisme : ” Les chiffres de vente doublent chaque année. ”
Émilien Hofman
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