Trends Impact Awards: un palmarès durable
Avoir de l’impact. Sur l’environnement. Sur la société. Sur le bien-être des gens. De plus en plus d’organisations et entreprises se développent avec cet objectif. Ou au moins avec l’idée de faire des affaires autrement. Le 30 novembre dernier, Trends-Tendances a remis ses premiers Trends Impact Awards à celles qui se distinguent pour leurs efforts en ce domaine. Voici pourquoi elles ont gagné.
Impacter positivement leur environnement: donner du travail aux personnes précarisées, économiser l’eau, trouver des solutions pour mieux isoler nos maisons ou préparer nos enfants aux défis numériques du futur, etc. Les initiatives d’entreprises désireuses de faire le bien autour d’elles au niveau écologique ou sociétal tout en développant une activité économique rentable sont de plus en plus nombreuses. Elles s’inscrivent dans la tendance, nécessaire, du moment.
Six catégories
Au travers des premiers Trends Impact Awards, organisés en partenariat avec PwC et l’Antwerp Management School, notre magazine a souhaité mettre en lumière des projets qui entrent dans cette philosophie et tentent de répondre, à leur échelle, aux grands défis d’aujourd’hui. Six catégories ont été identifiées: la diversité et l’inclusion, la résilience, l’économie circulaire, l’écologie, le bien-être, la digitalisation.
Au total, pas moins de 300 organisations et entreprises se sont inscrites à cette première édition. Les consultants de PwC ont effectué une première sélection, retenant 90 sociétés qui sont ensuite passées devant un jury. Les projets proposés provenaient à la fois d’entreprises ayant adopté des programmes de durabilité, de jeunes pousses du digital permettant de générer un effet positif sur l’environnement ou le bien-être des citoyens, ou encore d’ASBL déployant des initiatives pouvant faciliter l’inclusion, l’aide à la personne ou la diversité.
L’impact réel des projets a constitué l’un des premiers critères de sélection des jurys. “Dans les six catégories, nous avons examiné qui était innovant et créatif et qui était le plus avancé, explique Axel Smits, responsable de PwC Belgique. C’est une question d’impact.Vous pouvez proposer quelque chose de très créatif qui n’aura que peu d’impact à l’intérieur ou à l’extérieur de votre organisation. Ce faisant, nous devions étudier de près les entreprises qui obtiennent parfois de très bons résultats dans un domaine mais de très mauvais dans un autre.”
Global awards
A noter que dans certaines catégories, les grandes entreprises ont été distinguées des PME. Et que des Global Awards ont été attribués à des organisations qui, tout en n’étant peut-être pas les lauréates dans la catégorie où elles se sont inscrites, “cochaient” plusieurs cases dans d’autres catégories, ayant un impact global indéniable sur leur environnement social et naturel.
A l’arrivée, 11 projets et entreprises ont été primée ce 30 novembre. Autant d’exemples qui témoignent de la diversité des possibilitéspour continuer à faire du business autrement.
Vivaqua: épargner 2 millions de mètres cubes d’eau par an
Impact Award de la résilience, catégorie Grandes entreprises. Dans un contexte généralisé de stress hydrique, les fuites d’eau doivent absolument être évitées. Chez Vivaqua, la chasse aux fuites est même devenue un enjeu capital. L’organisme bruxellois de gestion des eaux a ainsi lancé un projet visant à utiliser les nouvelles technologies pour y parvenir. Celui-ci combine sectorisation, logiciels intelligents et recours aux images satellites. La sectorisation consiste à augmenter le nombre de zones de distribution délimitées par des vannes et des compteurs. Ces secteurs permettent d’objectiver plus facilement les débits entrants et sortants et, a fortiori, de détecter les pertes plus rapidement.
Pour le smart monitoring, le gestionnaire régional recourt à un logiciel d’analyse continue entre la consommation effective et celle estimée. L’algorithme alerte en cas d’écart significatif mais analyse aussi les petites différences. Quant à la détection par satellite, Vivaqua utilise le même procédé que la Nasa pour rechercher de l’eau sur la Lune: un scanner embarqué en orbite passe en revue la surface terrestre pour repérer les sols gorgés d’eau potable. Avec une efficacité incomparable par rapport aux méthodes classiques… “Nous avons pour vision de réduire les pertes d’eau potable dans un contexte de stress hydrique généralisé mais aussi de réduire les conséquences des fuites pour l’ensemble de nos 2,25 millions de clients répartis sur les trois Régions, précise Laurence Bovy, la directrice générale. Le gain économique constitue une conséquence secondaire de l’objectif écologique qui est de ne pas produire “à perte”quelque 2 millions de mètres cubes d’eau par an en Région de Bruxelles-Capitale, soit la consommation annuelle de tous les habitants de la commune de Jette (plus de 50.000).
Galler: 100% de cacao équitable et 60.000 arbres
Impact Award de la résilience, catégorie PME. Depuis sa renaissance en 2018, la chocolaterie Galler s’est engagée dans une nouvelle stratégie. Sa mission est désormais d’incarner, dans le secteur du chocolat, une vision entrepreneuriale basée sur la convergence d’intérêts pour un monde durable et équitable. L’idée est d’arbitrer constamment entre les quatre P: purpose (mission), profit, people (personnes) et planet. L’impact chez Galler s’articule autour de plusieurs grands axes. D’abord, l’organisation en interne: la firme liégeoise a basculé dans le modèle collaboratif et est donc organisée en cercles où chaque employé a la parole et où il n’y a plus de structure hiérarchique. Ensuite, Galler a décidé d’avoir de l’impact via ses matières premières, qui constituent le levier d’action le plus important: 95% de son impact, dont la moitié pour les fèves de cacao. Pas étonnant que 100% de son cacao soit désormais labellisé Fairtrade, “le plus complet de tous les labels équitables”, assure-t-on à la chocolaterie.
L’entreprise développe également plusieurs projets à impact en Côte d’Ivoire avec la Fondation Roi Baudouin et Beyond Chocolate: “Nous menons un projet d’agroforesterie: 60.000 arbres d’ombrage ont été plantés en trois ans, se réjouit Isabelle Petit Dufrenoy, coordinatrice ethical and sustainability chez Galler. Ils maintiennent une biodiversité importante dans les cultures de cacao. Ce sont aussi des arbres de rente qui permettent de diversifier les revenus des producteurs, notamment avec des arbres fruitiers. Enfin, nous avons lancé un programme d’autonomisation avec huit associations de femmes via des projets de culture de maïs, de manioc et de riz. Les revenus de ces cultures sont gérés par les femmes.”
EducIT: des PC pour 28.000 élèves
Impact Award de la diversité et de l’inclusion. Doter l’ensemble des élèves de la Fédération Wallonie- Bruxelles d’un équipement informatique individuel (PC, tablette, etc. ), c’est s’attaquer à la racine du problème de fracture numérique en développant les compétences digitales de base des jeunes, au-delà d’Instagram, Snapchat ou Fortnite. Le tout encadré par des équipes pédagogiques formées aux bons outils. Cette approche paraît évidente mais elle constitue en réalité une révolution copernicienne pour l’enseignement francophone, habitué à équiper les classes et les écoles plutôt que les élèves eux-mêmes. Jusqu’à présent, ce projet baptisé “rentrée numérique” a permis d’équiper près de 28.000 élèves et de former au numérique quelque 9.000 enseignants. “Grâce aux collaborations développées avec les acteurs du système, en particulier les [fédérations de] pouvoirs organisateurs, ce changement pourra à terme profiter à l’ensemble des écoles secondaires francophones et aux 360.000 élèves qui les fréquentent”, se réjouissent Philippe Van Ophem et Daniel Verougstraete, initiateurs d’EducIT.
L’approche imaginée par l’association – et reprise depuis un an par la Fédération Wallonie-Bruxelles qui la propose et en assure le financement pour l’enseignement francophone – est la suivante: un cofinancement entre les pouvoirs publics (actuellement 75 euros par élève) et les parents (25 euros par trimestre pendant trois ans). Evidemment, il n’est pas question que le prix du matériel soit un obstacle pour les familles en situation financière plus difficile. Ce mécanisme est donc complété par un fonds de solidarité prenant en charge jusqu’à 40% du prix des machines des élèves dans les écoles dont l’indice socioéconomique est le plus faible. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, les équipes d’EducIT se réjouissent de bientôt… disparaître: “Nous avions comme ambition de mettre en place un modèle et de le valider. Maintenant que les autorités reprennent ce modèle et peuvent en augmenter l’échelle, nous sommes heureux de totalement nous effacer”.
Ekopak: économiser 20 milliards de litres d’eau par an
Impact Award de l’économie circulaire, catégorie Grandes entreprises. L’eau est une ressource de plus en plus précieuse. Pour éviter son gaspillage, quatre partenaires flamands (Ekopak, Aquafin, Waterlink et PMV) ont créé une joint-venture du nom de Waterkracht. Son objet? Filtrer, recycler et revaloriser les eaux usées de 600.000 habitants d’Anvers (soit 270.000 familles) en vue d’en obtenir de l’eau de refroidissement pour des entreprises du port. Cette transformation se déroulera sur l’ancien site d’Opel, qui sera reconverti en plateforme circulaire. L’infrastructure sera totalement opérationnelle fin 2025. Les investissements pour réaliser cette première mondiale s’élèvent à 100 millions d’euros, en partie supportés par PMV.
“Traiter les eaux usées des ménages pour les réutiliser ensuite comme eaux de refroidissement pour les entreprises est sans aucun doute un excellent exemple de circularité à grande échelle, avec un impact substantiel sur le bilan hydrique, déclare Pieter Loose, CEO d’Ekopak. De plus, ce projet est une étape importante dans la transition vers un port d’Anvers durable, plaque tournante économique de la Flandre.” Si Anvers fait figure de projet pilote, ce type d’initiative peut totalement se développer dans d’autres villes et d’autres pays avec l’espoir d’imposer un modèle de circularité à grande échelle. Car l’impact du projet s’annonce majeur: 20 milliards de litres d’eau économisés, chaque année!
Gramitherm: l’isolant écologique à base d’herbe
Impact Award de l’économie circulaire, catégorie PME. L’herbe fauchée est la biomasse la plus abondante du monde. Il y a une quinzaine d’années, un ingénieur agronome suisse particulièrement bien nommé, Stefan Grass, a démontré et breveté les propriétés thermiques de panneaux d’isolation à base de fibres d’herbe. Cette technologie est désormais entre les mains de Christian Roggeman, CEO de la société Gramitherm. “Aujourd’hui, nous sommes les seuls à monde à produire ces panneaux en fibres d’herbe, et qui sont fabriqués à Sambreville, explique-t-il. Un choix logique pour trois raisons: je suis Belge et diplômé de Solvay, Sambreville est un merveilleux centre logistique tant routier que fluvial, et enfin, l’herbe vient de Flandre, principalement des bords de canaux en Campine.” En Flandre, les organisations de collecte récupèrent en effet annuellement environ 1,2 million de tonnes d’herbe en provenance de domaines publics, de parcs, de rives de canaux ou de cours d’eau, d’aéroports, etc.
A pleine capacité, l’usine pourra produire 200.000 m3 de panneaux, ce qui correspond à 7.000 tonnes de fibres et 35.000 tonnes d’herbe fauchée. La production est vertueuse puisque le “jus” d’herbe obtenu est utilisé pour la production de biogaz qui fournit une partie de l’énergie nécessaire au fonctionnement de l’usine. Cette dernière fabrique des panneaux de 60/120 cm avec une épaisseur variant entre 45 et 240 mm. Par ailleurs, les panneaux seraient plus efficaces et plus vertueux que les produits concurrents disponibles sur le marché. La production est en effet faiblement énergivore puisque les fibres ne passent que 3 minutes dans un four à 160 °C alors que dans le cas de la laine de verre, le sable est brûlé à 1.300 °C pendant 48 heures.
Deme: du dragage à l’hydrogène vert
Impact Award de l’écologie, catégorie Grandes entreprises. Si l’histoire de Deme a débuté voici 145 ans en tant qu’entreprise de dragage, la firme a constamment évolué pour devenir un fournisseur de solutions durables aux défis mondiaux. Et sous l’appellation “Believe”, le groupe concrétise cette transformation au fil des ans. Non sans résultats: “Nous avons installé 2.700 éoliennes dans des parcs offshores, explique le CEO Luc Vandenbulcke. Ensemble, ces derniers représentent une capacité de plus de 13 gigawatts. Nous avons également participé à la construction de près de 70 autres parcs éoliens offshores dans le monde. Nous avons l’ambition de poursuivre l’expansion de ces opérations en Europe, en Asie et aux Etats-Unis. Mais nous sommes aussi fortement engagés dans le développement des îles énergétiques. Là, nous combinons la production d’énergie renouvelable avec le stockage et la conversion à d’autres vecteurs énergétiques.”
Deme veut également jouer un rôle dans le domaine de l’hydrogène vert en développant, construisant et exploitant des installations de production à l’échelle industrielle. A Oman, un partenariat de projet exclusif Hyport a déjà été signé pour développer une usine de pointe. Dans le cadre des projets de protection côtière, Deme déploie également des solutions plus durables grâce, notamment, à l’intégration de récifs de moules et de prairies marines et à la réutilisation maximale des sédiments.
A notrer que pour son approche lui permettant de transcender différentes catégories d’impact, Deme a obtenu du jury un Trends Impact Global Award, en plus de son prix dans la catégorie Ecologie pour les grandes entreprises.
Biolectric: transformer le fumier en énergie verte
Impact Award de l’écologie, catégorie PME. Fondée en 2011 en Flandre-Orientale, Biolectric a fait le pari de la fermentation à petite échelle. Concrètement, elle développe et installe des digesteurs de fumier compacts pour des fermes de taille “modestes”: dès 60 vaches laitières ou un millier de porcs. Ces digesteurs transforment le fumier en énergie verte. Certains experts n’y croyaient pas. Mais soutenue depuis 2019 par le groupe d’investissement Ackermans & Van Haaren, la firme Biolectric génère désormais un chiffre d’affaires de l’ordre de 13 millions d’euros et totalise pas moins de 250 installations de digesteurs dans toute l’Europe, dans des fermes qui produisent désormais en permanence de l’énergie verte. Un ou deux nouveaux digesteurs sont ajoutés chaque semaine.
La dernière innovation de Biolectric est une combinaison à petite échelle d’un digesteur de fumier et d’un extracteur d’azote. Le processus permet de réduire les émissions: de 83% pour le méthane provenant du fumier et de 65% pour les émissions d’azote. Avec de nombreux avantages: le système est entièrement automatisé, ce qui permet à l’agriculteur de se concentrer sur ses activités principales. Il y gagne également sur le plan financier. La société en profite aussi car cela diminue le transport de fumier, et donc les odeurs nauséabondes. Les animaux en bénéficient également car le produit résiduel contient moins de germes. En l’utilisant comme litière dans les étables, les vaches souffrent moins d’infections du pis et de maladies des pattes.
Mindlab: une appli pour prévenir le burn-out
Impact Award du bien-être. Tenir compte préventivement du bien-être mental permet souvent d’éviter une thérapie. A cette fin, Mindlab a développé une plateforme en ligne à vocation scientifique qui fournit différents outils comme des exercices, des vidéos, des capsules audio et des témoignages. Objectif: aider les utilisateurs aux prises avec des problèmes de santé mentale à mieux comprendre et à améliorer leur propre situation. Fin 2020, la première version de Mindlab pour les particuliers était prête mais, rapidement, des organisations ont également manifesté leur intérêt de proposer son contenu à leurs collaborateurs.
Ce qui rend le concept de Mindlab unique, c’est, d’une part, que l’appli détecte les besoins d’une organisation au niveau global et individuel, et d’autre part, que l’utilisateur peut immédiatement commencer à utiliser la plateforme. “On voit rarement cette combinaison dans la pratique, souligne Sare De Caster, fondatrice de Mindlab. Certaines plateformes se concentrent sur la mise au jour des besoins d’une organisation tandis que d’autres se concentrent sur le processus de suivi. Mindlab voit les choses de manière plus large: grâce à nos tests, nous essayons de détecter les problèmes. Et grâce aux modules d’auto-assistance, nous mettons l’accent sur un traitement efficace.” Mindlab joue donc un rôle important dans la prévention. La plupart des problèmes mentaux ne se manifestent que lorsque les symptômes sont déjà tels qu’il faut faire appel à un thérapeute. Mindlab propose des outils permettant, par exemple, de reconnaître très tôt les signaux de stress.
Lita.co: financer des projets à impact
Impact Award de la digitalisation. Dix millions d’euros récoltés pour une cinquantaine de projets belges à impact, de la centrale hydroélectrique conteneurisée aux voilier-cargos en passant par la ferme biologique spécialisée en permaculture. Voilà les chiffres qu’avance fièrement Lita.co, plateforme web de financement participatif (crowdfunding et crowdlending) dédiée aux entreprises engagées pour la transition écologique et sociale. Cette start-up née en France s’est développée depuis cinq ans via une filiale noir- jaune-rouge. Et l’engagement durable et sociétal fait intégralement partie de son ADN. “On n’a pas de grille algébrique stricte pour effectuer le choix des projets qui montent sur la plateforme, mais on y prête une attention toute particulière, et les projets qui n’ont pas fondamentalement un impact sont écartés, insiste Vincent De Brouwer, country manager de Lita.co.”
A l’heure actuelle, la plateforme compte 17.500 utilisateurs. Autant d’investisseurs qui souhaitent financer des entreprises qui font sens. “Mais on ne met pas forcément d’abord l’aspect financier en avant, commente le responsable de la plateforme. Les citoyens qui investissent acceptent une éventuelle décote pour le décollement de sociétés à impact positif. Ils admettent qu’on n’offre pas forcément les mêmes rendements, même si ceux-ci restent intéressants.” Au total, dans notre pays, en France et en Italie (ses trois marchés), Lita.co a levé pas loin de 90 millions d’euros pour 240 projets. Lesquels auraient “créé ou consolidé” 14.400 emplois.
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Les Petits Riens: 8.000 tonnes d’objets d’occasion
Global Awards des PME. Chaque matin, les Petits Riens, ce sont 1.000 personnes actives à 1.000 postes de travail! Parmi lesquels plus de 500 emplois salariés, dont la moitié ne demandent que peu de qualifications et sont occupés par des personnes qui étaient éloignées du marché de l’emploi. S’ajoutent un quart de collaborateurs qui s’inscrivent dans un parcours d’insertion professionnelle et passent par les Petits Riens pour une période d’un an ou deux. “Nous travaillons en partenariat avec une série d’acteurs clés, notamment les CPAS, afin d’offrir une expérience professionnelle et une formation à des personnes qui bénéficient d’allocations ou de revenus d’intégration sociale, précise Emmanuel Bawin, le directeur général. L’objectif est de leur donner les outils pour qu’elles rebondissent et soient plus fortes sur le marché de l’emploi.” Le dernier quart des forces vives de l’ASBL est composé de volontaires, aux profils extrêmement mixtes eux aussi, que ce soit en termes socioculturels mais aussi de nationalités, avec une logique d’inclusion du handicap.
Mais si Les Petits Riens emportent ce Trends Impact Global Award, c’est aussi parce que l’ASBL compte parmi les pionnières en matière d’économie circulaire. Elle donne de l’emploi grâce à la collecte, au tri et à la revente d’objets usagés (habillement, meubles, électroménager, etc.), son unité de seconde main traitant chaque année plus de 8.000 tonnes d’objets. Pas mal, pour une “jeune dame” qui fête ses 85 ans cette année…
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