Vos prochains collègues seront des “agents IA”, Nvidia et DeepSeek s’en occupent

Jensen Huang, CEO de Nvidia.

La prouesse de l’IA chinoise DeepSeek le prouve : les modèles d’IA s’améliorent encore et toujours. Même à moindre coûts et sans infrastructure majeure. De quoi alimenter l’étape d’après : les géants de la tech comme Nvidia préparent l’ère des “agents IA” qui pourront, en toute autonomie, travailler à notre place dans de nombreux domaines. Et c’est une énorme révolution !

Lorsqu’il avait été élu “homme d’affaires de l’année” en 2017 par le magazine Fortune, Jensen Huang restait un inconnu du grand public. Tout au plus, certains connaissaient Nvidia, l’entreprise qu’il a fondée en 1993, pour ses cartes graphiques destinées aux jeux vidéo. Loin des projecteurs braqués sur des figures emblématiques de la tech comme Mark Zuckerberg ou Jeff Bezos, Huang jouait plutôt la carte de la discrétion. Aujourd’hui, à 60 ans, il est devenu l’un des hommes les plus influents de la tech mondiale.

Même après une solide chute en Bourse lundi dernier après les prouesses de la firme chinoise DeepSeek qui promet le développement de modèles sans méga-infrastructure, Nvidia reste un poids lourd. De la Bourse et de l’IA. La firme de Jensen Huang reste incontournable dans tous les développements majeurs de l’intelligence artificielle. De Google à OpenAI en passant par Meta, tous les géants de la tech reposent sur ses puces GPU, indispensables à l’entraînement des modèles d’intelligence artificielle. Et l’on trouve aujourd’hui du Nvidia dans la majorité des data centers de la planète. Alors quand Jensen Huang s’exprime, c’est toute l’industrie qui tend l’oreille.

DeepSeek va-t-elle accélérer la tendance aux “agents IA”?
Venue de Chine, la start-up DeepSeek a lancé un pavé dans la mare de l’intelligence artificielle. Son dernier modèle à succès a été entraîné en quelques semaines seulement pour un coût infiniment moins élevé que les grands modèles américains, en se passant d’infrastructures colossales. De quoi faire trembler la Bourse et particulièrement le cours de Nvidia (- 585 milliards de dollars de capitalisation boursière envolés le 27 janvier) qui alimente les géants de la tech et leurs data centers avec ses puces. Mais cela n’inverse pas la tendance naissante des agents IA. Au contraire !

“C’est une excellente nouvelle, analyse Michel Herquet de B12 Consulting. Les agents IA vont pouvoir tourner avec différents modèles, que ce soit de l’OpenAI ou du DeepSeek. L’arrivée de DeepSeek ou d’autres à venir permet de diminuer la dépendance à des grands modèles dominants. Si DeepSeek a eu un impact négatif sur la valorisation de Nvidia, sur le long terme, la demande de puces restera soutenue.” DeepSeek montre qu’on pourra plus facilement développer de nouveaux modèles d’intelligence artificielle sur lesquels vont pouvoir s’appuyer des agents IA toujours plus diversifiés. Sous réserve des craintes dues à l’origine de DeepSeek et les risques de surveillance et de censure, ce nouvel arrivant pourrait accélérer le déploiement des agents IA.

Lors de sa très attendue keynote au CES 2025, Huang n’a pas simplement dévoilé de nouveaux produits. Il a, une nouvelle fois, détaillé une vision audacieuse de l’entreprise de demain, une organisation où l’intelligence artificielle ne sera plus un simple outil, mais un acteur central du fonctionnement des entreprises. On n’en est déjà plus à penser aux simples assistants génératifs comme ChatGPT, permettant aux employés de rédiger des présentations ou des e-mails plus rapidement. Comme pas mal de spécialistes de la tech, il se dit convaincu que l’avenir des entreprises passera par ce qui semble être le buzzword de 2025 : les “agents IA”.

Oui, selon le boss de Nvidia, les entreprises seront à l’avenir constituées d’armées d’agents IA capables d’exécuter de manière autonome des tâches complexes et des actions. “C’est vraiment le sujet du moment, observe Maxime Schifflers, CEO d’AirGen, start-up liégeoise active dans l’intelligence artificielle. Dans la Silicon Valley, on ne parle que de cela. Ce sera LA prochaine grosse révolution.”

Agents IA: réflexion autonome et action !

Ces “agents IA” sont des intelligences artificielles qui travailleront à notre place (et en notre nom ?) pour réaliser un nombre croissant de tâches, de plus en plus complexes. Ils se distinguent de l’IA générative traditionnelle, déjà très impressionnante, par leur capacité à aller au-delà de la simple production de contenus basés sur des demandes. Là où un modèle génératif classique comme ChatGPT ou Gemini de Google peut déjà créer du texte, des images ou des sons à partir de la consigne (ou prompt) des utilisateurs, un agent IA sera capable de planifier, raisonner et agir de manière autonome pour atteindre un objectif…

“Un agent IA aura, comme une IA générative classique, des “capacités d’interaction et de réflexion, mais, en plus, il aura des capacités d’action”, analyse Michel Herquet, managing partner de B12 Consulting, firme wallonne spécialisée en IA. Contrairement à un système purement réactif, un agent IA pourra prendre l’initiative de poser des questions, d’approfondir ses recherches, de prendre des décisions sans supervision humaine et surtout d’effectuer des actions concrètes.

“En réalité, techniquement, on est déjà entourés d’agents IA, enchaîne le spécialiste de B12 Consulting. Le fait qu’OpenAI se connecte spontanément à Internet, ce sont déjà des actions.” Diederick Legrain, consultant en IA pour les entreprises, confirme que, d’une certaine façon, l’intelligence artificielle prend déjà des décisions à notre place, “par exemple quand une IA décide de placer, sans vous interroger, des e-mails dans votre boîte de spams”.

Discussions entre agents IA

Sauf que la révolution que l’on nous suggère va évidemment bien au-delà de la boîte de spams. “Pour bien comprendre un agent IA, prenons l’exemple de l’intégration d’un rendez-vous dans un agenda, détaille Xavier Lombard, fondateur de la start-up Leexi, active en intelligence artificielle, qui retranscrit et propose des résumés poussés des réunions. Aujourd’hui, on peut déjà demander à un assistant vocal d’intégrer un rendez-vous dans un agenda, à une date et une heure définies. L’étape suivante, c’est de lui demander de fixer rendez-vous avec un client, à un moment qui nous arrange durant la semaine, sans réviser quand. Et de prévenir le client en question.”

Ces agents IA auront une compréhension poussée du contexte, disposeront de capacités de raisonnement et de planification et pourront décomposer un problème complexe en sous-tâches, puis traiter la problématique, en interagissant avec des données et en prenant action… Comme un humain en quelque sorte. Voilà pourquoi Jensen Huang considère ces agents comme de véritables nouveaux collaborateurs numériques.

Travail d’équipe

Surtout, et c’est probablement le cœur de cette révolution (et l’étape suivante) : les agents pourront travailler ensemble, apporter chacun une partie de réponse à un problème complexe et se consulter les uns les autres, sans intervention humaine.

“À l’avenir, l’intelligence artificielle fonctionnera de manière radicalement différente, expliquait Jensen Huang lors de sa keynote à Las Vegas. L’IA agentique ne se limitera plus à une simple interaction questions-réponses. Il s’agira d’un système composé de plusieurs modèles spécialisés, chacun ayant un rôle spécifique : certains iront chercher des informations dans les bases de données de l’entreprise, d’autres navigueront sur le web pour recueillir des données externes, tandis que d’autres encore analyseront des documents comme des fichiers PDF. Plutôt que d’apporter une réponse immédiate et unique, l’IA agentique décomposera le problème en plusieurs étapes, en mobilisant différents modèles et outils pour en assurer la résolution. En arrière-plan, plusieurs modèles collaboreront simultanément pour fournir une réponse enrichie et contextualisée.”

Le spécialiste de B12 Consulting évoque d’ailleurs, pour cette raison, le concept de “multi-agents IA” qui collaboreront entre eux pour la résolution de problèmes complexes, chaque agent IA étant indépendant et spécialisé dans un domaine particulier, ce qui les différencie des grands modèles d’intelligence artificielle qui, comme ChatGPT, veulent pouvoir répondre à tout.

Jensen Huang au récent CES de Las Vegas – On trouve aujourd’hui du Nvidia dans la majorité des “data centers” de la planète. Alors quand Jensen Huang s’exprime, c’est toute l’industrie qui tend l’oreille.

RH, support client, logistique…

D’après les différents experts interrogés, les possibilités sont gigantesques. Grâce à son autonomie, l’IA agentique pourra prendre en charge des tâches qui exigeaient auparavant un pilotage humain soutenu. Dans une chaîne de production, par exemple, un agent intelligent pourra analyser les variations de la demande, anticiper les besoins d’approvisionnement, résoudre des incidents en temps réel et planifier la maintenance des équipements. Cela, sans forcément qu’un collaborateur humain ne doive faire quoi que ce soit. “Au début, pour tous les agents IA, les humains voudront valider et contrôler ce qui se fait, analyse Maxime Schifflers. Mais au fur et à mesure que les agents IA auront montré qu’ils réalisent bien leur tâches, on les laissera faire toujours plus.” Quels que soient leurs domaines…

Dans le support aux clients, par exemple, un système multi-agents va pouvoir recevoir les demandes, les comprendre, les catégoriser et apporter les premiers éléments de réponse. Pour cela, certains agents s’appuieront sur une base de données interne de l’entreprise et pourront faire intervenir un agent humain pour compléter ou apporter des précisions. Avant qu’un autre agent IA ne reprenne la main pour centraliser les réponses et faire l’envoi au client.

L’exemple de Proximus

Une entreprise comme Proximus l’a bien compris en développant un voicebot. Basé en grosse partie sur de l’IA, celui-ci répond aux appels téléphoniques des clients. “Cela permet de classifier les questions et de les orienter vers l’agent compétent, nous expliquait récemment Véronique Marcq, responsable du projet chez Proximus. Cette technologie peut, sans intervention humaine, redémarrer un modem à distance. Mais aussi traiter des questions de facturation, fournir des informations sur les coûts mobiles à l’étranger ou encore récupérer un code PIN.” Et à terme, l’IA pourrait également passer elle-même des appels. “Si nos systèmes détectent qu’un décodeur doit être remplacé, l’IA pourrait appeler directement le client pour l’en informer.”

Dans la gestion des ressources humaines, un agent IA pourra suivre les performances des employés, tandis qu’un autre proposera des formations adaptées et assurera la conformité avec les réglementations internes. Certains agents pourront s’occuper de l’organisation pratique de ces formations. Par exemple, en vérifiant les disponibilités des collaborateurs en fonction de leur agenda et des dates de formation.

Tandis que dans des secteurs comme la logistique, la supply chain ou la finance, où le temps de réaction est souvent décisif, une IA agentique connectée aux différents systèmes d’information (stocks, calendriers de transport, données boursières, etc.) pourra prendre en quelques secondes des décisions que l’humain mettrait des heures à formaliser. Elle pourrait, par exemple, rediriger automatiquement des marchandises en cas de retard de livraison ou exécuter des opérations sur les marchés financiers. Sans oublier les possibilités en matière informatique puisque les agents IA pourraient, à terme, développer des logiciels de A à Z.

Tout le monde se lance

Les possibilités sont presque infinies et, à l’avenir, des milliers, voire des millions d’agents IA existeront. Ils seront développés par les géants du web, mais aussi par des start-up, voire par les entreprises elles-mêmes. “On peut faire tellement de choses avec ces agents, s’enthousiasme Michel Herquet de B12 Consulting. Imaginer tout ce que ces systèmes multi-agents pourront réaliser sera le grand défi des années à venir. Et je pense qu’il y a peu de limites…”

Pour l’instant, “on n’en est encore qu’aux débuts, observe Cyril Thielemans, cofondateur de AirGen. Des agents commencent à réaliser des actions comme remplir des formulaires, envoyer des e-mails, etc. Les premiers outils basés sur des agents commencent à peine à sortir”. On le voit bien aujourd’hui, les acteurs de la tech fourbissent leurs armes sur ce créneau.

Les grands acteurs du web se positionnent. Google a annoncé que Gemini 2.0 allait de plus en plus se connecter aux outils de la suite Google… Et pourra réaliser des tâches. OpenAI vient de dévoiler les fonctionnalités Tasks et, surtout, Operator, son premier agent IA. Encore en phase de recherche, il doit permettre d’utiliser un ordinateur comme le fait un humain. C’est-à-dire utiliser le navigateur et aller, à votre place, sur internet où il peut scroller, cliquer et remplir des infos. Des possibilités qu’Anthropic avait également déjà dévoilées l’an passé.

La norme en entreprise

Et toutes les grandes boîtes de la tech se positionnent progressivement sur ce marché que Jensen Huang évalue en centaines de milliards de dollars. Microsoft a ainsi annoncé, pour 2025, une dizaine d’agents qui viendront s’intégrer dans Copilot, son assistant d’IA. Et l’arrivée (à grands fracas) de DeepSeek sur la scène de l’IA internationale ne devrait pas changer la donne. Au contraire, cela pourrait encore accélérer le développement des agents en rendant les développements IA moins coûteux et plus transparents (avec l’open source).

De son côté, la start-up AirGen, fondée par un trio de très jeunes entrepreneurs belges, veut aussi se positionner sur ce marché et travaille à la création d’outils pour automatiser les tâches administratives des commerciaux. Fonctionnant comme une messagerie classique, il permet aux utilisateurs de dialoguer avec un agent IA capable de gérer leur emploi du temps, remplir un CRM, envoyer des e-mails ou fixer des rendez-vous. En arrière-plan, l’IA interagit avec divers outils comme les calendriers et les bases de données pour exécuter les actions demandées.

“D’ici cinq ans, les agents IA seront nos véritables assistants de travail, capables d’anticiper nos besoins et de proposer des actions proactives.” – Maxime Schifflers (AirGen)

Bref, les prochains mois verront les géants de l’intelligence artificielle (et les jeunes pousses) se battre sur le créneau des agents IA. Avec un impact majeur attendu pour le monde du travail. Cette révolution devrait bouleverser en profondeur le fonctionnement de l’entreprise. Non seulement en automatisant des tâches, mais aussi en réinventant la manière dont les équipes sont structurées. Selon Maxime Schifflers, de AirGen, nous sommes à l’aube d’une transformation radicale. “D’ici cinq ans, les agents IA deviendront la norme en entreprise. Aujourd’hui, ils remplissent des tâches administratives comme envoyer des e-mails ou gérer des bases de données. Demain, ils seront nos véritables assistants de travail, capables d’anticiper nos besoins et de proposer des actions proactives.”

Des collaborateurs virtuels

Jensen Huang les voit, lui, comme des collaborateurs virtuels aux côtés du personnel humain. Ils s’intégreront dans toutes les strates de l’entreprise : marketing, vente, support client, développement informatique, RH, finances… Aucun département ne sera épargné par cette vague du tout automatisé. Bien plus qu’aujourd’hui.

“Les agents IA joueront le rôle de collaborateurs. Les entreprises auront des équipes très hybrides : quelques humains et des armées d’agents IA.” – Jean-Louis Van Houwe (Monizz et Govrn)

“De nos jours, les entreprises sont déjà littéralement augmentées grâce aux outils d’IA, observe Jean-Louis Van Houwe, CEO de Monizz et cofondateur de la start-up Govrn qui veut mettre l’IA au service des conseils d’administration. Demain, elles seront augmentées d’un facteur x50 ou x100 avec les agents IA. Dans notre start-up Govrn, nous n’utilisons pas encore d’agents IA qui automatisent tout et prennent eux-mêmes de vraies décisions, mais on multiplie déjà les outils. Par exemple, en marketing, on automatise de nombreuses tâches, y compris dans la production créative. Nous sommes une équipe de cinq personnes qui réalise ce qui, sans IA, en aurait mobilisé une vingtaine. D’ici peu, les agents IA joueront le rôle de collaborateurs. Les entreprises auront des équipes très hybrides : quelques humains et des armées d’agents IA…”

Le rôle capital de Nvidia
Si la vision de Jensen Huang compte, il n’est pas le seul à envisager cette révolution “agentique”. Nombre de spécialistes de la tech l’imaginent également et s’y emploient. Mais Nvidia reste au cœur de cette révolution. Son rôle est de fournir l’infrastructure technologique indispensable, notamment grâce à ses puces GPU et ses plateformes logicielles avancées, pour y arriver. Tous les modèles d’IA (OpenAI, DeepSeek, etc.) et ses partenaires comme Salesforce, Accenture, SAP et Microsoft ont aujourd’hui besoin de Nvidia pour faire tourner leurs technologies dans leurs solutions métiers. Ces entreprises développent des produits adaptés aux besoins des clients finaux, en exploitant la puissance de l’IA que permet Nvidia, en tant que leader actuel de son créneau.

Collaboration humains/agents IA

Une révolution potentiellement lourde qui, à terme, mènera à un changement profond dans l’organisation du travail. En effet, dans ces systèmes, les humains seront considérés, eux aussi, comme des agents disposant d’expertise pour participer à la résolution d’un problème. “L’arrivée des agents IA va transformer les compétences demandées en entreprise, prédit Michel Herquet. Demain, chaque collaborateur devra être un ‘manager d’agents’, capable d’orchestrer une équipe d’IA tout en assurant leur supervision.”

La montée en puissance de ces agents nécessitera une réorganisation du travail et de la structure dans les équipes. “L’humain conservera un rôle important, insiste le CEO de B12 Consulting. Il faudra sélectionner les bons agents pour les tâches demandées, bien les faire interagir. N’importe quelle personne qui, aujourd’hui, fait du support administratif devra, demain, être en mesure de surveiller les résultats des agents. Mais aussi de les manager et donc avoir deux compétences managériales, car la valeur viendra de l’interaction entre agents.”

“Demain, chaque collaborateur devra être un ‘manager d’agents’, capable d’orchestrer une équipe d’IA tout en assurant leur supervision.” – Michel Herquet (B12 Consulting)

Défis non plus technologiques mais… humains

Pour le spécialiste, les défis liés aux agents IA ne seront plus technologiques, mais humains. Il faudra accompagner le changement (et il sera majeur) dans les entreprises, faire du change management et de la formation. Bien redéfinir la place des travailleurs, leur donner les clés pour réussir leur adaptation et déterminer les questions de responsabilité liées aux décisions des agents IA contrôlés par des humains.

Car cette évolution technologique avance tellement vite qu’elle suscite une multitude d’interrogations quant à son impact sur le monde du travail, la gouvernance des entreprises et la responsabilité des décisions prises par les agents IA. L’autonomie croissante de ces systèmes soulève des préoccupations en matière d’éthique, de sécurité des données et de contrôle humain. Les entreprises devront redéfinir les rôles, former leurs employés à collaborer avec ces nouvelles entités et s’assurer d’une intégration de ces agents IA dans leurs processus existants. Car, comme le souligne Jensen Huang, l’IA sera partout, y compris au cœur du fonctionnement des entreprises. Et plus seulement au sein de bons outils de productivité.

Reste donc la question désormais principale de savoir comment les entreprises sauront en tirer parti sans perdre de vue l’essentiel : la valeur humaine.

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