Revirement de Meta sur le fact-checking: “C’est cool”, déclare Musk
Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) va mettre fin à son programme de fact-checking aux Etats-Unis, un recul majeur de sa politique de modération des contenus, a annoncé mardi son fondateur et patron Mark Zuckerberg.
“Nous allons nous débarrasser des fact-checkers et les remplacer par des notes de la communauté, similaires à X (anciennement Twitter), en commençant par les Etats-Unis”, a déclaré Mark Zuckerberg dans un message sur les réseaux sociaux.
L’AFP participe dans plus de 26 langues à un programme de fact-checking développé par Facebook, qui rémunère plus de 80 médias à travers le monde pour utiliser leurs “fact-checks” sur sa plateforme, sur WhatsApp et sur Instagram.
“Cool” dit Musk
“C’est cool” a commenté mardi Elon Musk sur son réseau social X, après que Mark Zuckerberg a annoncé mettre fin aux opérations de fact-checking de son groupe Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) aux Etats-Unis.
Sous son commentaire laconique, le patron multimilliardaire de Tesla et SpaceX, grand allié du président élu Donald Trump, publie la capture d’écran d’un article ainsi titré: “Facebook vire les fact-checkeurs dans une tentative de ‘restaurer’ la liberté d’expression”, et qui se poursuit par la phrase: “Mark Zuckerberg dit que les modérateurs de contenus sont ‘politiquement biaisés’ tout en promettant un système similaire à celui de X.”
Sous l’influence de Trump?
Donald Trump a jugé mardi qu’il avait “probablement” influencé la décision de Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) de cesser ses opérations de fact-checking aux Etats-Unis, pendant une conférence de presse dans sa résidence de Mar-a-Lago en Floride (sud).
Meta et Facebook “ont fait beaucoup de progrès”, a jugé le président élu républicain, interrogé sur cette annonce, avant de répondre “probablement” à un journaliste qui lui demandait s’il estimait que le patron de Meta Mark Zuckerberg avait agi ainsi en raison de menaces que Donald Trump avait émises dans le passé.