Spotify réfute l’idée qu’une astuce de 30 secondes puisse enrichir les utilisateurs
Le PDG de Spotify a réfuté les allégations selon lesquelles les utilisateurs pourraient accumuler des royalties mensuelles en écoutant en boucle leur propre morceau de 30 secondes.
Le PDG de Spotify a contredit les déclarations des analystes financiers de JP Morgan. Ces derniers avaient affirmé que les abonnés de Spotify pourraient gagner jusqu’à 1 200 dollars (1120 euros) par mois en écoutant leur propre chanson en boucle 24 heures sur 24. Cette déclaration laissait entendre que la structure de paiement des royalties de Spotify était sujette à des manipulations, rapporte le site de la BBC.
Cependant, Daniel Ek, le PDG du géant du streaming, a affirmé que ce n’était pas de cette façon que fonctionnaient les royalties de la plateforme. Cette théorie avait d’abord été rapportée par le Financial Times avant d’être relayée sur Twitter par Julian Klymochko, fondateur d’Accelerate, une société d’investissement basée au Canada, explique la BBC.
Daniel Ek a répondu sur Twitter en plaisantant : “Si c’était vrai, ma propre liste de lecture serait simplement ‘Daniel’s 30-second Jam’ en mode répétition !”. Il a ensuite ajouté de manière sérieuse que le système de royalties de Spotify ne fonctionnait pas de cette manière.
Des préoccupations ont déjà été soulevées concernant le streaming artificiel, où des appareils diffusent en boucle des morceaux spécifiques, et son impact sur l’industrie musicale. Selon le Financial Times, les dirigeants de JP Morgan estiment que 10 % de tous les streams sont artificiels.
Selon le site web de Spotify, les royalties versées aux artistes varient en fonction de la manière dont leur musique est diffusée et des accords conclus avec les labels ou les distributeurs. Contrairement à certaines rumeurs, Spotify ne rémunère pas les artistes en fonction du nombre de lectures ou de flux.
Récemment, Universal Music Group et Deezer ont annoncé un modèle de streaming musical conjoint visant à offrir des royalties plus élevées aux artistes, en fonction de l’activité des utilisateurs qui choisissent activement d’écouter leur musique. Cela pourrait entraîner des ajustements dans les modèles de Spotify et d’autres services de streaming tels qu’Apple Music, commente encore la BBC.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici