Un demi-siècle après sa naissance télévisuelle, le célèbre Goldorak revient dans une toute nouvelle série animée et s’associe à la plateforme belge BeeBonds pour lancer une vaste campagne de crowdlending. Objectif: lever 5 millions d’euros auprès des particuliers pour séduire les diffuseurs du monde entier.
Fulguropoing ! Rétrolaser ! Astérohache ! Les enfants de la télé qui ont grandi avec Goldorak se souviennent très bien des expressions guerrières qui ont façonné ce dessin animé japonais né il y a tout juste 50 ans. Au fil du temps, le robot de l’espace est devenu un véritable phénomène de la pop culture, adulé dans les salons et les festivals de BD, à un point tel qu’une nouvelle série, Goldorak U, lui a redonné vie l’année dernière au Japon.
Pour l’instant, ce reboot du robot 2.0 n’a pas encore gagné le Vieux Continent et c’est précisément pour lui donner vie en Occident que la société française Mangouste Anim U a décroché l’exploitation des droits audiovisuels du nouveau Goldorak durant sept ans, en Europe et sur le continent américain.
Goldorak, une fois
Mais encore faut-il financer cette vaste opération de séduction à l’attention des diffuseurs de contenus, chaînes de télévision et autres plateformes internationales. Et contre toute attente, ce nouvel épisode de la saga Goldorak a désormais un accent belge via une levée de fonds signée BeeBonds, du nom de cette plateforme spécialisée dans les campagnes de crowdlending. En clair : du financement participatif où les particuliers prêtent leur épargne pour financer des projets de PME ou de sociétés en recherche de trésorerie.
A partir de ce 15 juillet, tout fan de Goldorak (ou pas) pourra donc devenir un partenaire financier de la nouvelle série Goldorak U en investissant un minimum de 100 euros dans cette aventure audiovisuelle. Optimistes, les promoteurs du projet visent une levée de fonds de 5 millions d’euros, avec un rendement fixe annoncé de 15% d’intérêts annuels bruts pendant deux ans.
‘‘Une levée emblématique’’
‘‘En ouvrant le financement de Goldorak U, nous montrons que la finance participative peut aussi soutenir des licences culturelles de premier plan, explique Joël Duysan, CEO de BeeBonds. C’est une levée emblématique, à la fois pour sa dimension populaire, son potentiel économique et l’opportunité qu’elle offre aux investisseurs particuliers de participer à un projet international dans un cadre clair et sécurisé. »
Confiante dans le succès futur de la nouvelle série, la société Mangouste Anim U estime que les recettes de Goldorak U pourraient atteindre plus de 100 millions d’euros en sept ans, en combinant la vente des droits audiovisuels à l’international et les produits dérivés.