Le phishing, ou hameçonnage, est un phénomène qui a pris de l’ampleur ces dernières années.
Il s’agit de l’utilisation de techniques de ruse, comme de faux sites ou de faux e-mails ou SMS, grâce auxquelles des criminels obtiennent accès à des données bancaires privées et vident les comptes, en tout ou en partie.
Et cet été, on pourrait assister à un pic de ce type de fraude, selon Peter Peereboom, expert en cybercriminalité au parquet d’Anvers, interrogé par nos collègues de Trends. “La plupart des auteurs de phishing sont des jeunes et ils ont beaucoup plus de temps libre durant l’été, explique l’expert. C’est aussi simple que cela. Pendant la crise sanitaire, lorsque tout le monde était à la maison, nous avons également constaté une forte augmentation des tentatives d’hameçonnage. Ce phénomène a quelque peu stagné depuis, mais nous nous attendons à ce qu’il reparte à la hausse cet été.”
Il ne faut donc pas forcément être un groupe criminel bien organisé : on peut louer le software spécifique sur le dark web, ajoute-t-il. Les virements suspects sont souvent bloqués aujourd’hui et les criminels qui se font passer pour des employés de la banque, doivent redoubler d’inventivité : convaincre les victimes que leurs cartes bancaires, téléphones et ordinateurs ne sont pas sûrs et récupérer leurs accès. Ils retirent alors de l’argent en toute impunité. L’expert conseille d’être très vigilant : les banques ne demandent jamais d’informations personnelles ou de codes par téléphone.
