Le réseau professionnel LinkedIn prévoit d’étendre sa collecte par défaut des données en vue de l’entrainement de ses IA à ses utilisateurs européens. Mais il est possible de s’y opposer.
Toute entreprise qui souhaite se lancer dans l’intelligence artificielle ou améliorer ses outils d’IA se doit d’avoir accès à d’importantes quantités de données. Dans le cas de LinkedIn, avec plus d’un milliard d’utilisateurs actifs à travers le monde, le réseau professionnel possède une véritable mine d’or et en profite allégrement depuis 2024, à une exception près : l’Union européenne.
En effet, en raison du RGPD, les utilisateurs européens de la plateforme ont jusqu’ici échappé à cette collecte de données. Mais les choses s’apprêtent à changer : LinkedIn a annoncé une mise à jour de ses conditions générales qui lui permettra de siphonner leurs informations en vue d’« entrainer des modèles d’IA de création de contenu ».
Désactiver la collecte par défaut de ses données
“Pour les membres résidant dans les Pays désignés (EEE et Suisse) ainsi qu’au Royaume-Uni, nous procéderons à une mise à jour de notre Avis de confidentialité régional européen à compter du 3 novembre 2025, afin d’y intégrer des informations sur la manière dont LinkedIn utilise et partage vos données pour l’entraînement des modèles d’IA générative de contenu, ainsi que sur les options dont vous disposez pour vous opposer à cet usage”, prévient le réseau professionnel.
La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez vous y opposer – même si rien ne garantit que l’entreprise américaine respectera votre choix.
Il vous suffit de vous rendre dans les préférences de votre compte LinkedIn, onglet « Confidentialité des données », puis « Données pour l’amélioration de l’IA générative » et de désactiver l’option