Les tarifs télécoms continuent de grimper: l’arrivée de Digi n’a pas eu l’effet escompté

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L’arrivée d’un nouvel acteur sur le marché des télécoms, Digi, n’aura pas eu l’effet attendu par les consommateurs belges : les prix des abonnements mobiles continuent d’augmenter.

La nouvelle année sera une nouvelle fois synonyme de hausse de prix pour les abonnements de télécommunications. Après Proximus, c’est au tour d’Orange, et donc de Voo, d’annoncer une nouvelle augmentation. L’arrivée d’un nouvel acteur dans le pays, Digi en décembre 2024, n’a pas inversé la vapeur.

Un impact limité, voire inexistant

Ce sont finalement que les acteurs secondaires (Hey!, Scarlet, Mobile Vikings) qui ont réagi à son arrivée en ajustant leurs prix et leurs volumes de données. Les opérateurs primaires (Orange, Proximus et Telenet) se sont contentés d’offrir plus de données mobiles tout en conservant leurs tarifs, attendant de voir comment le nouvel acteur allait se développer sur le marché belge, mais aussi quelle serait la réaction des consommateurs.

Le fait est qu’aucun exode massif n’a été constaté. Et, au vu des difficultés techniques et internes rencontrées par leur nouveau concurrent – dont de nombreuses plaintes de clients mécontents –, Digi ne représente pour l’instant pas de réelle menace.

Un entre-soi difficile à percer

De fait, il faudra certainement plusieurs années à Digi pour devenir un concurrent notable susceptible de faire la différence. Mais cela ne sera possible que s’il « dispose de toutes les possibilités techniques et réglementaires », interpelle Testachats, pour percer le marché consolidé et installer son réseau fibre.

En attendant, les opérateurs historiques du pays peuvent donc poursuivre leur désormais tradition d’augmenter leurs prix chaque nouvelle année, sous prétexte d’« inflation, hausse des coûts salariaux et investissements dans la fibre ».

« Tant que les trois grands opérateurs détiendront la majeure partie du marché et collaboreront entre eux pour le déploiement de la fibre dans les zones rurales, ils pourront continuer à imposer des hausses de prix », souligne l’association de protection des consommateurs. « Le rythme soutenu des hausses de prix témoigne, selon l’organisation, d’une position dominante incompatible avec un marché réellement concurrentiel. »

Nouveaux tarifs à venir

Voici les principales augmentations tarifaires prévues dès le mois de janvier 2026.

À compter du 1er janvier, les clients Voo verront leur abonnement augmenter. L’ensemble des offres est concerné, y compris les packs Internet/TV/mobile :

  • Les packs (TV – NET – mobile) coûteront 2 à 3 € de plus.
  • Les anciens packs augmenteront de 2,6 à 4 €.
  • Les abonnements Internet subiront une hausse de 2 à 3 €, selon la formule.
  • Les forfaits mobiles seront 1 à 2 € plus chers, mais proposeront davantage de volume de surf.

Le 18 janvier, ce sera au tour des abonnés Orange :

  • Les packs (TV – NET – mobile) coûteront 2 à 3 € de plus.
  • Les anciens packs augmenteront de 2,6 à 4 €.
  • Les forfaits Internet et TV augmenteront de 2 € par mois.
  • Les abonnements mobiles seront les moins impactés, avec une hausse d’un euro seulement, compensée par davantage de données.

Au 1er janvier, les tarifs de Proximus évolueront également :

  • Les packs Flex, Tuttimus, Familus ou Epic, qui ne sont plus commercialisés, augmenteront de 2 à 4 €, suivant la formule.
  • L’abonnement Internet (hors pack) coûtera 3 € de plus par mois.
  • Côté mobile, les anciennes formules Mobile XS et Mobilus S verront leur tarif augmenter de 1 € par mois. Les nouvelles offres ne sont pas concernées.
  • Pour les lignes téléphoniques fixes, l’abonnement augmentera de 1,75 €.

Scarlet, propriété de Proximus, est également concerné, mais uniquement pour le Pack Trio Fix (Internet, TV et ligne fixe), qui passera de 42 à 45 € par mois.

La nouvelle année et, surtout, ces nouvelles hausses de prix, sont peut-être l’occasion de changer d’abonnement ou simplement de vérifier qu’il n’y a pas une offre qui nous vous correspond, mais plus avantageuse ailleurs. Utilisez un comparateur de prix tel que celui de l’Institut belge des services postaux et des télécommunications, Meilleutarif.be.

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