Hyperconnectés, mais méfiants : les jeunes Belges ne font pas confiance en l’IA

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Nés avec un ordinateur ou un smartphone en main, les jeunes maîtrisent parfaitement les codes du numérique et des nouvelles technologies, y compris l’intelligence artificielle. Pourtant, contrairement à ce que l’on pourrait penser, une majorité d’entre eux ne lui accorde pas sa confiance.

« Se tourner vers l’IA pour prendre des décisions importantes ? Certainement pas. » Une position que l’on pourrait attribuer aux utilisateurs les plus prudents de ChatGPT, Claude, Gemini et consorts… mais qui est en réalité largement partagée par la jeune génération. C’est ce que révèle une étude menée par la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) et Randstad auprès de 1.000 jeunes.

En cause : un manque de formation et d’encadrement. Parmi les 95 % de jeunes qui utilisent l’IA pour leurs études ou leur travail, 40 % affirment ne recevoir aucun soutien de leur école ou de leur employeur. Résultat : 70 % ne font pas confiance à l’IA pour prendre des décisions importantes, évoquant des inquiétudes liées à la fiabilité (39 %) et à l’éthique (35 %).

Une majorité d’entre eux (67 %) réclament dès lors une réglementation claire et des lignes directrices au sein de leur organisation.

Maîtriser l’IA, un incontournable

Conscients de l’impact grandissant de la technologie, 36 % des jeunes s’attendent à ce que l’automatisation transforme profondément leur travail. Ils sont donc 37 % à estimer que les compétences numériques seront essentielles pour rester compétitifs sur le marché de l’emploi.

Ils soulignent toutefois l’importance des soft skills : la collaboration ainsi que la créativité et l’innovation complètent le podium des compétences jugées indispensables pour l’avenir.

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