IA et emploi : les métiers qui vacillent, ceux qui tiennent bon

L’intelligence artificielle (IA) s’installe dans les entreprises à un rythme inédit, automatisant une part croissante des tâches humaines.

Selon l’OCDE, 27 % des emplois pourraient être entièrement automatisés d’ici 2030. Les plus exposés ? Ceux dont les missions sont répétitives, normées ou purement techniques. En apparence, rien de spectaculaire. Mais derrière ces tâches répétitives, un glissement s’opère : celui d’une partie du travail humain vers la machine. Un rapport publié par Zety, identifie les professions les plus menacées (en France) et propose des pistes concrètes pour rebondir.

Les secteurs les plus touchés

Les services administratifs voient déjà les logiciels gérer mails, agendas et documents. Dans la banque et l’assurance, l’IA automatise l’analyse des dossiers et les réponses clients. Le commerce bascule vers les caisses automatiques et les magasins sans personnel. Le transport se prépare à l’arrivée des véhicules autonomes, tandis que l’industrie s’équipe de robots collaboratifs. Même la santé se transforme : les IA analysent radios et comptes rendus, réduisant la charge de travail des radiologues et secrétaires médicaux.

Le top 10 des métiers menacés

Les professions les plus fragilisées cumulent des tâches standardisées : opérateurs de saisie, caissiers, secrétaires, comptables, téléconseillers, guichetiers, chauffeurs, ouvriers d’assemblage, rédacteurs et graphistes. Chatbots, vision par ordinateur ou IA génératives peuvent désormais accomplir une grande part de leur travail à moindre coût.

Les métiers qui résistent

À l’inverse, certaines activités restent difficilement remplaçables. Les métiers du soin, de la création, du bâtiment ou de la gestion humaine nécessitent empathie, discernement et adaptabilité — autant de qualités encore hors de portée des machines. L’IA y agit comme un outil d’appui, pas comme un substitut.

Plutôt que de remplacer l’humain, l’IA transforme la nature du travail. Les experts parlent désormais d’« augmentation humaine » : l’automatisation prend en charge les tâches répétitives, laissant à l’humain la créativité, la décision et le lien social. Une évolution qui, bien anticipée, pourrait devenir une chance plutôt qu’une menace.

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