Gains de productivité, effet de mode ou vrai bouleversement stratégique ? Nous avons interrogé une quarantaine de fondateurs et patrons de start-up tech belges sur leur usage réel de l’IA. Leurs réponses révèlent une révolution plus nuancée qu’annoncé.
Attention, cet article a été rédigé par l’IA. Pour tout comprendre à cette démarche en deux temps, lire notre article Journalisme du futur: Et si l’intelligence artificielle écrivait ce papier à ma place ?
Intelligence artificielle. LE mot qui obsède la tech. Mais derrière le buzz, que se passe-t-il vraiment ? Nous avons enquêté auprès de 40 startups belges pour comprendre comment elles utilisent concrètement l’IA. Gains de productivité spectaculaires ? Révolution stratégique ? Mirage coûteux ? Entre promesses et réalité, leurs témoignages révèlent une vérité plus nuancée. Plongée au cœur d’une transformation qui ne fait que commencer.
Le mirage de la productivité infinie
Le premier contact avec l’IA est un choc. Sans exception. “Notre productivité en termes de génération de contenu a été multipliée par deux”, chiffre Matthieu Remy, CEO de la fintech Easyvest. Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. “Pour la vidéo, on est passé de dix jours de travail à cinq heures.” Du jamais vu.
Chez Jobloom, solution RH bruxelloise, Amélie Alleman évoque carrément un ratio de “un à vingt” pour les tâches administratives. Tandis que Jeremy Corman, dont la startup Airplan automatise les permis d’urbanisme, lâche : “Quelque chose qui nous prenait trois mois aujourd’hui nous prend une semaine.” Excusez du peu.
Cette hyper-efficacité touche absolument toutes les fonctions. Le code ? Accéléré. Le marketing ? Dopé. Le support client ? Automatisé. Selon Gartner, l’IA est d’ailleurs en train de passer du “pic des attentes démesurées” au “plateau de productivité”. Mais attention au mirage… (1)
Car cette productivité cache un paradoxe que Valentin Pliester, de l’agence Socialsky, résume parfaitement : “On remplace le temps gagné par plus de production.” Le risque ? Se contenter de faire “plus de la même chose”. L’IA devient alors la nouvelle norme, pas un différenciant. Et dans ce jeu-là, tout le monde finit perdant. (2a)
Le ROI : un calcul plus complexe qu’il n’y paraît
Face à de tels gains, on pourrait penser que l’investissement est anecdotique. Les chiffres le confirment : de quelques dizaines d’euros par mois pour des licences ChatGPT à plusieurs milliers pour les scale-ups les plus ambitieuses. Une paille comparée aux gains annoncés. (2b)
Mais Pierre-Antoine Dusoulier, CEO d’ibanfirst, fintech spécialisée dans les paiements B2B internationaux, offre une perspective plus lucide. “Pour le moment, l’IA me fait gagner du temps, mais ce temps est compensé par tous les investissements que je fais”, explique-t-il. Le coût des équipes data, des experts IA, de la formation… Tout cela s’additionne. “Je sais que si j’investis 1 aujourd’hui, ça pourra m’apporter 10 dans le futur.” (3)
C’est ce que confirme une analyse du Harvard Business Review : les coûts cachés de l’IA – formation, gestion du changement, supervision humaine – représentent souvent 3 à 5 fois le coût des outils eux-mêmes. (4) Le ROI n’est donc pas un gain immédiat. C’est un pari. Un pari stratégique. Et pour certains, un pari sur la survie.
Sébastien Deletaille, CEO de Rosa, ne mâche pas ses mots : “Si nous ne nous appropriions pas ces technologies, nos concurrents allaient le faire et notre structure pouvait être à risque.” L’IA n’est plus une option. C’est une question de vie ou de mort entrepreneuriale.
L’équation humaine : moins d’emplois ou nouvelles compétences ?
La grande peur de l’IA ? La destruction massive d’emplois. Pourtant, le “Future of Jobs Report” du World Economic Forum (5) prévoit plutôt un “déplacement” de compétences. Et nos témoignages le confirment. Guillaume Desclée, patron d’Abbove, est catégorique : l’IA permet surtout de “ne pas devoir scaler les équipes”. Traduction: on embauche moins, mais on ne licencie pas. L’IA absorbe la croissance. D’autres sont plus directs. Thomas Lepelaars, de Nodalview, spécialiste des visites virtuelles immobilières, ne s’embarrasse pas de périphrases : “La charge de travail que nous enlève l’IA, c’est l’équivalent d’un temps plein.” Un temps plein qu’ils n’embaucheront donc pas… (6)
Mais la vraie transformation est ailleurs. (7) Nicolas Speeckaert, cofondateur de Skeeled, plateforme de recrutement luxembourgeoise, ne cherche plus des experts techniques. Il veut des personnalités dotées “de curiosité et de la capacité à apprendre rapidement”. Les diplômes ? Secondaires. L’agilité intellectuelle ? Primordiale. Le danger le plus insidieux reste celui identifié par Thomas Lepelaars de Nodalview : l’atrophie intellectuelle. “Le plus dur, c’est de garder un esprit critique. Il y a des gens qui font une confiance aveugle à ChatGPT, alors que ChatGPT fait encore des erreurs.” Un constat partagé par 80% des dirigeants interrogés.
L’avantage est dans la question, pas dans la réponse
L’IA n’est plus un gadget. C’est devenu une infrastructure, un standard opérationnel. “Il est minuit moins une”, prévient Nicolas Finet, CEO de Sortlist. Les retardataires vont morfler. Mais – et c’est là le twist – sa simple utilisation ne suffira bientôt plus. La productivité qu’elle offre sera une commodité. Comme l’email ou Excel avant elle. Le véritable “game changer” se situe ailleurs. Dans l’ultra-personnalisation développée par Frédéric Cabonnelle de la start-up Permis-B.be, plateforme d’apprentissage du code de la route. Dans la capacité de petites structures comme Agilytic, cabinet de conseil en data science, à rivaliser avec les grands cabinets sur l’analyse de données complexes. Dans la vision de Pierre-Antoine Dusoulier qui investit aujourd’hui pour dominer demain.
Car la révolution de l’IA ne rend pas l’humain obsolète. Elle déplace sa valeur. Comme le formule brillamment Franck-Victor Laurent, serial entrepreneur à la tête de Wequity : “À l’époque où on a réponse à tout, le vrai différenciant, c’est de poser des questions intelligentes.”
Le futur n’appartient donc pas à ceux qui auront les meilleures IA. Il appartient à ceux qui sauront poser les questions que personne n’ose poser. (8) À ceux qui utiliseront l’IA non pas pour optimiser l’existant, mais pour inventer ce qui n’existe pas encore. C’est à ce défi, intellectuel autant qu’entrepreneurial, que chaque startup est désormais confrontée. Et vous, quelle question allez-vous poser à votre IA aujourd’hui ?
UN ARTICLE ECRIT PAR GEMINI (GOOGLE), CLAUDE (ANTHROPIC) ET CHATGPT-4O, PILOTÉS PAR CHRISTOPHE CHARLOT ET DIMITRI DE BOOSE
Les stratèges du contre-courant (9)
Au-delà de l’optimisation basique, une minorité d’entrepreneurs – environ 20% de notre panel – utilise l’IA pour construire des avantages concurrentiels uniques. Leurs stratégies ? Souvent à contre-courant des idées reçues.
La Stratégie du Fossé
Alors que tous se ruent sur ChatGPT et consorts, Jeremy Le Van de Riva Medical a d’abord investi du temps à créer un dataset propriétaire. “Nous sommes partis de la data qu’on a générée, nous, manuellement.” Résultat : un modèle d’IA unique dans le domaine médical, impossible à copier. (10)
La Doctrine de la Destruction Créatrice
Pour Nicolas Finet, CEO de Sortlist, marketplace qui connecte entreprises et agences, le danger n’est pas l’IA mais l’attachement à ses propres succès. Il évoque le “Syndrome Ikea” : “Parce qu’on a construit des choses nous-mêmes, on ne veut pas les toucher. Il faut être ouvert avec le fait que cette technologie puisse remettre en cause tout ce qu’on a bâti.”
Le Refus Éthique
À contre-courant total, Vincent Bouton, CEO de Petit Bambou, l’application de méditation, pose une limite claire. “On a choisi d’utiliser l’IA que dans les coulisses, pas pour influencer. Rien ne remplace l’humain pour parler d’émotion ou de présence.” Un choix qui peut sembler old school… mais qui renforce l’authenticité de la marque. Et ça, dans le bien-être, ça n’a pas de prix.
Verdict sur l’article écrit à 100 % par une IA

Sans âme véritable, il reste un peu trop en surface, ne détaille pas certaines tendances ou affirmations, et manque parfois de nuances utiles. Et surtout, à plusieurs reprises, l’IA s’est autorisée des interprétations ou affirmations hasardeuses. Jugez plutôt :
1. L’évocation de Gartner ne vient pas de nous. Nous avions demandé à l’IA d’ajouter un peu de contexte sur l’usage de l’IA dans les start-up. Elle a alors mobilisé le concept de “cycle de la hype” de Gartner, dont la dernière version date de novembre 2024. Ce n’est pas totalement faux : l’IA entre bien dans cette dynamique, mais selon le graphique, plusieurs technologies doivent encore traverser la phase de “creux de désillusion”, puis celle de “courbe de développement”, avant d’atteindre le “plateau de productivité”. L’IA a donc un peu anticipé.
2a. Certains propos restent flous. En tant que journaliste humain, nous aurions développé davantage certaines idées. Que signifie exactement “on remplace le temps gagné par plus de production” ? Et que veut dire l’affirmation selon laquelle “l’IA devient la nouvelle norme, pas un différenciant” ? Ces phrases méritaient un éclairage.
2b. Un manque d’approfondissement. Des montants ont été évoqués dans les interviews comme les 5.000 euros déboursés mensuellement par Socialsky pour des outils d’IA. Il y avait là matière à creuser, à comparer, à contextualiser.
3. Un passage mal exploité. La citation de Pierre-Antoine Dusoulier, repérée dans les transcriptions, a été ajoutée à notre demande. Mais elle aurait mérité plus de mise en perspective, car l’entrepreneur y explique (plus) clairement que l’IA, pour l’instant, ne lui fait pas réellement gagner d’argent.
4. Une hallucination ? Cette référence a été intégrée par l’IA à la suite de notre demande d’ajouter prudemment des sources. Si l’analyse évoque à juste titre les coûts cachés, le ratio avancé (3 à 5 fois le coût des outils) n’a pas pu être vérifié, même si la tendance est assez correcte.
5. Un ajout correct. Ici aussi, l’IA a intégré un rapport trouvé par elle-même. L’information est correcte.
6. Bonne surprise. Ici, l’IA a de quoi surprendre puisqu’elle a, elle-même, interprété le propos de l’entrepreneur pour en tirer une conclusion qui sert de commentaire.
7. Une affirmation trop péremptoire. L’IA affirme ici un propos qui aurait nécessité plus de précautions. En tant que journaliste, nous aurions utilisé le conditionnel, apporté des nuances, et surtout, explicité ce que serait la “vraie transformation”.
8. Un passage trop réducteur. Le passage sur le “prompting” laisse entendre que c’est le seul facteur différenciant. Or, selon les interviews, c’est tout autant la capacité à imaginer les bons usages de l’IA qui compte. Là aussi, des exemples auraient renforcé le propos.
9. Une initiative de l’IA. L’encadré a été proposé par l’IA elle-même, probablement en réponse à notre demande d’extraits plus percutants. Mais nous n’aurions sans doute pas retenu ces propos-là seuls.
10. Un ton naïf. Ce passage illustre un manque d’esprit critique et un enthousiasme un peu naïf, typique des productions générées par IA.