Fort risque de saturation des réseaux 4G à Bruxelles en heures de pointe en 2022
Les réseaux 4G risquent d’être fortement saturés en heures de pointe à Bruxelles l’an prochain, selon une étude réalisée dans trois grandes villes par l’Institut belge des services postaux et des télécommunications (IBPT) publiée lundi. A Liège, ils pourraient être en partie saturés tandis que le risque n’est pas significatif à Anvers.
Dans la capitale, ce sont en particulier le centre de Bruxelles, Anderlecht, Saint-Gilles, Ixelles, Etterbeek, Woluwe-Saint-Lambert, Schaerbeek et Laeken qui risquent d’être significativement touchés d’ici 2022, et déjà dans une moindre mesure dès 2021. Seul le sud de Bruxelles est, quant à lui, moins sujet au risque de saturation.
Près d’un tiers des cellules 4G de la ville ont au total été associées à un tel risque moyen ou élevé en 2022. Cela signifie que les ressources des réseaux, compte tenu de l’augmentation attendue du volume de trafic, risquent de ne pas pouvoir faire face à la hausse en la matière en heures de pointe sans subir de dégradation du service, prévient l’IBPT.
Plusieurs quartiers bruxellois, tels que par exemple ceux abritant la Grand-Place, la Gare du Midi, l’ULB (Solbosch), la Porte de Hal ou encore le Musée Horta présentent un risque élevé en heures de pointe, en 2022. Celui-ci est par contre moyen pour les environs des cliniques universitaires Saint-Luc, du Palais des beaux-arts, de la VUB et de l’ULB (La Plaine).
Selon l’IBPT, qui suppose qu’aucun opérateur supplémentaire n’installera de nouveau site d’ici l’an prochain, la situation deviendra déjà critique en 2021 dans la capitale, avec 19% des cellules présentant un risque de saturation moyen ou élevé en heures de pointe.
A noter que pour Anvers et Liège, l’arrivée de la 5G permettra à terme d’augmenter la capacité des réseaux à faire face à la hausse attendue du trafic. Pour Bruxelles, elle n’aura par contre aucune influence positive si la norme reste inchangée, étant donné qu’elle est cumulative (toutes technologies et bandes de fréquences cumulées), conclut le régulateur des télécoms.