Le groupe de construction électrique et électronique a reçu une offre ferme de rachat. L’offre avoisinerait les 17 milliards de dollars.
Cela fait huit ans que Toshiba se débat dans des conflits internes et lutte contre des actionnaires activistes. Depuis le scandale comptable de 2015, le plus célèbre consortium japonais cherche à remonter la pente.
Après l’échec de sa séparation en trois au printemps dernier, Toshiba a sollicité des offres. L’idée de privatiser ce fleuron nippon (ce serait la plus importante privatisation de l’histoire japonaise) a fait courir les foules, mais sans succès… Jusqu’il y a peu.
Le groupe de construction électrique et électronique Toshiba a en effet reçu la semaine dernière une offre ferme de rachat de la part d’un consortium mené par le fonds d’investissement Japan Industrial Partners. Un fonds qui, par le passé, a déjà mis la main sur l’activité PC de Sony et celle de photo numérique d’Olympus.
L’offre se monterait à 2,2 trillions de yens, l’équivalent de 17 milliards de dollars, soit environ 10% au-dessus de la capitalisation boursière actuelle de l’entreprise.
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