Christophe Bernard (Lambert Chemicals): « L’IA est un apprenti collègue indispensable »

Chez Lambert Chemicals à Herstal, Christophe Bernard est responsable marketing et vente. Cette entreprise de produits chimiques distribue via un réseau de distributeurs qu’il aide à développer.

Utilisation quotidienne ciblée au sein de Lambert Chemicals

L’IA est devenue centrale dans son travail quotidien. Son utilisation couvre principalement :

• Publications pour réseaux sociaux avec ChatGPT
• Génération d’images avec MidJourney
• Traductions multilingues
• Visuels pour stands et documents commerciaux
• Newsletters

« J’utilise principalement ChatGPT pour les premières informations et pour créer des contenus. Puis MidJourney pour générer des images liées à ces contenus », explique-t-il.

L’art de la conversation

Christophe a affiné sa méthode de travail avec l’IA : « « Pour les textes sur les réseaux sociaux, ChatGPT maîtrise mieux que moi la tournure des phrases, l’originalité des accroches, etc. C’est la façon dont on s’adresse à l’IA qui détermine les meilleures réponses. Il ne faut pas être désarçonné par une première réponse banale, il faut continuer la conversation pour arriver à un bon résultat. »

Adoption au sein de Lambert Chemicals

Chez Lambert Chemicals, chaque équipe a développé des usages adaptés à ses besoins :

• Analyse de données
• Automatisation de tâches
• Création de tableaux Excel
• Support linguistique

« Chacun l’utilise selon ses besoins, pour gagner du temps ou faciliter la collecte d’informations, comme générer un Excel sans encoder case par case. »

Projets stratégiques

Christophe travaille sur des applications plus ambitieuses : « Nous avons un projet pour cibler mieux le marché de la distribution. Avec l’IA, nous voulons comprendre mieux le marché et trouver comment communiquer avec des distributeurs intermédiaires. Nous explorons comment l’IA peut nous aider dans cet objectif.»

L’IA comprend l’utilisateur

Son rapport à l’IA a évolué : « Au début, les premiers essais étaient décevants. Mais en comprenant comment donner les bonnes informations, j’ai découvert tout le potentiel. C’était un outil supplémentaire, maintenant c’est indispensable. Je me vois mal continuer ma politique de contenus sur les réseaux sociaux sans lui. »

Il qualifie aujourd’hui l’IA d’« apprenti collègue » qui comprend ses attentes mais a besoin encore de pas mal d’explications pour être un « vrai collègue ». « Néanmoins, j’observe que l’IA cerne mieux mes attentes et s’est adaptée à moi au cours des derniers mois. »