Social: les travailleurs du sexe assimilés à l’horeca?

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Les travailleurs du sexe (TDS) se cherchent une commission paritaire. Le ministre du Travail projette de les incorporer dans celle de l’horeca.

L’horeca fait face à un nouveau projet gouvernemental controversé. Après l’extension de la loi antitabac voulue par Frank Vandenbroucke (interdiction des fumoirs dans les établissements et de fumer sur les terrasses semi-couvertes) mais temporairement encommissionnée vu la menace qu’elle fait peser sur les bars à chicha bruxellois, le secteur ne voit pas d’un bon œil le projet de loi de Pierre-Yves Dermagne, le ministre du Travail, d’incorporer les travailleurs du sexe (TDS) dans la commission paritaire de l’horeca (la CP 302).

Le projet, louable, vise à permettre aux TDS sous contrat d’emploi d’être incorporés dans une CP qui contraindra les employeurs à respecter une série d’obligations. Le choix de l’horeca peut faire sens dans la mesure où il permettra de garantir une discrétion sur ce métier, d’autant que nombreux sont les TDS qui évoluent dans des bars et des hôtels.

Mais la Fédération Horeca Bruxelles et son homologue wallonne refusent cette incorporation au nom de multiples raisons pratiques, comme les barèmes salariaux, les formations, la sécurité au travail, etc.

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