Quand les entreprises jouent un rôle sociétal en se mobilisant pour les enfants

ISABELLE RASMONT (FEED) “Nous développons différents projets avec un accent sur la formation des enfants.” © pg

Bénéficiant du soutien de nombreux entrepreneurs, le Fonds entrepreneurial pour enfants défavorisés multiplie les projets et organise son dîner de gala le 8 décembre prochain à l’Ecolys Business Village à Suarlée.

Constituée en décembre 2016, l’ASBL Feed (Fonds entrepreneurial pour enfants défavorisés) a pour objet d’offrir une aide matérielle et un support financier à des maisons d’accueil pour enfants mineurs en difficulté agréées par la Fédération Wallonie-Bruxelles. L’association s’inscrit dans le prolongement de l’action initiée en 2012 par le cabinet d’audit et de consultance PwC dans le cadre de son programme corporate social responsability.

“Le secteur de l’aide à la jeunesse est confronté à des défis considérables, détaille Isabelle Rasmont, administratrice déléguée. Celui-ci est sous-financé et manque cruellement de moyens humains et financiers. Il doit très souvent faire appel au bénévolat mais aussi à la bienveillance et à la générosité de la population et des entreprises.”

Les objectifs affichés par Feed dans les trois maisons d’accueil (le Cartel à Comblain-au-Pont, le Foyer de Burnot à Profondeville et l’Accueil à Gosselies) qu’elle soutient sont l’amélioration de l’environnement immédiat des enfants, l’autonomisation et la préparation à la vie active, l’amélioration des loisirs et l’accès à la culture et l’aide à la formation.

Intégrer la vie active

Le fonds a depuis le début pu compter sur le soutien de nombreux entrepreneurs, qui sont notamment représentés dans son conseil d’administration où l’on retrouve notamment Pascale Delcomminette, administratrice générale de l’Awex, Alexandre Cleven, CEO de Partena, Eric Domb, président de Pairi Daiza, ou encore Yves Prete, président de la Sonaca. Parmi les projets que mène Feed et ceux qu’elle entend développer figure l’ambition d’associer le monde de l’entreprise à une démarche progressiste qui permettra à ces enfants d’intégrer un jour la vie active. “Ce qui me désole le plus, poursuit Isabelle Rasmont, est la situation des jeunes de 18 ans qui doivent quitter les structures qui les ont hébergés et qui, du jour au lendemain, se retrouvent alors souvent livrés à eux-mêmes, sans famille, sans diplôme, sans emploi, sans ressources financières. Afin d’y remédier, nous travaillons au concept ˇune entreprise, un enfantˇ qui consistera à placer les enfants sous l’aile protectrice des entreprises qui le souhaiteront, dans le but de les aider à découvrir progressivement le monde du travail et de l’entrepreneuriat, de leur permettre de sortir de leur quotidien mais aussi les soutenir et les motiver sur le plan scolaire.”

L’enjeu de la formation

La formation est également un cheval de bataille de l’association. “C’est notre projet de prédilection, souligne-t-elle. Le taux de réussite scolaire des enfants placés en institution est extrêmement faible. Avec l’appui de professeurs, nous souhaitons couvrir cinq matières (français, mathématiques, néerlandais et anglais, sciences, histoire et géographie).” Les différents projets nécessitent d’être financés et différentes options s’offrent aux entreprises, dont les dons, le sponsoring ou encore le charity dinner qui se déroulera ce 8 décembre à l’Ecolys Business Village.

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