À la fin juin, la Wallonie, Communauté germanophone incluse, comptait 248.316 chercheurs d’emploi, soit une hausse de 10,8% par rapport à 2024, indique jeudi le Forem.
Selon l’office wallon de l’emploi, cette forte croissance s’explique par un changement de méthode dans la comptabilisation des personnes librement inscrites, qui connaît une hausse annuelle de 23,7%, dorénavant inscrits à durée indéterminée.
Parmi les 248.316 chercheurs d’emploi inoccupés, 117.809 (47%) percevaient des allocations de chômage ou d’insertion, ce qui représente une progression de 8%. Les jeunes en stage d’insertion professionnelle après leurs études représentaient 10% de la demande d’emploi wallonne (24.591 personnes, -5,8%) tandis que les autres chercheurs inscrits obligatoirement en constituaient 11% (28.123 individus, +7,6%). S’ajoutent 77.793 personnes (31%) inscrites librement.
Le taux de la demande de l’emploi en Wallonie, qui correspond à la part occupée par ces personnes dans la population active wallonne, s’établissait en juin à 15,1%.
100.959 offres d’emploi
Plus de la moitié (54%) des demandeurs d’emploi inoccupés sont des hommes et 49% sont inoccupés depuis deux ans ou plus. Un quart est âgé de 50 ans ou plus et 17% de moins de 25 ans. En outre, 41% disposent comme niveau de qualification au plus un diplôme de l’enseignement secondaire du deuxième degré.
Au deuxième trimestre, le Forem a diffusé 100.959 offres d’emploi (hors autres services publics de l’emploi), soit 29% de moins qu’à la même période l’an dernier. La représentation commerciale auprès d’entreprises, la conduite de transport de marchandises sur longue distance et l’installation et maintenance d’équipements industriels et d’exploitation représentaient les professions les plus demandées.
Les contrats intérimaires étaient les plus nombreux à être proposés (56,7%), suivis par les contrats à durée indéterminée (29,1%).