“L’interdiction des vols de nuit met en péril 14.000 emplois” à l’aéroport de Bruxelles

Le 7 novembre 2001, vers 11h35, le vol SN690, en provenance de Cotonou, au Bénin, avait été le dernier de la compagnie nationale belge fondée en 1923. © Belgaimages

La proposition du ministre de la Mobilité Georges Gilkinet (Ecolo) de lutter contre les nuisances sonores autour de l’aéroport de Bruxelles en supprimant, entre autres, tous les vols de nuit, “met en péril 14.000 emplois”. C’est ce qu’affirme le syndicat socialiste des transports (UBT-FGTB) dans un communiqué de presse.

Vendredi, Georges Gilkinet a présenté un projet prévoyant notamment l’interdiction totale des vols de nuit (entre 23h00 et 06h00) à partir d’octobre 2024. La proposition a immédiatement suscité de nombreuses critiques, notamment dans le secteur de l’aviation au sens large et de la part d’autres partis politiques.

UBT-FGTB, le syndicat représentant notamment les travailleurs dans l’assistance aux aéroports, dans le transport de fret et de passagers, s’est joint à la liste des critiques. Le syndicat socialiste souligne en particulier l’importance de l’aéroport en tant que centre économique. Les vols de nuit en sont un “élément essentiel”. Une “interdiction irréfléchie” n’est pas la solution pour répondre aux préoccupations légitimes concernant le bruit et l’impact sur l’environnement, a déclaré le syndicat.

“En tant que syndicat, nous sommes ouverts à des discussions constructives sur la réduction des nuisances sonores et des impacts environnementaux, mais l’interdiction unilatérale des vols de nuit n’est pas la bonne approche”, a conclu Frank Moreels, président du syndicat UBT-FGTB.

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