Après la manifestation de la semaine dernière, les trois principales organisations syndicales ont annoncé trois jours de grève pour la fin novembre afin de dénoncer la politique du gouvernement.
Les syndicats FGTB, CSC et CGSLB ont annoncé mardi un front commun pour trois jours de grève à la fin novembre. Le 24 novembre, les chemins de fer et les transports en commun seront à l’arrêt, suivis le 25 par l’ensemble des services publics. Le 26 novembre, une grève nationale interprofessionnelle viendra clore cette séquence d’action.
Un « appel de novembre » pour stopper le « démantèlement social »
Cette mobilisation s’inscrit dans le prolongement de la manifestation de la semaine dernière, le 14 octobre, qui avait réuni entre 80.000 et 140.000 personnes à Bruxelles. Les discussions récentes autour du budget fédéral ont ravivé les tensions.
« Le Premier ministre a présenté un menu indigeste qui touchera encore durement les familles et les travailleurs », déplorent les syndicats, dénonçant un nouvel épisode de « démantèlement de la sécurité sociale et du marché du travail ».
Un plaidoyer pour plus de justice fiscale
Dans leur communiqué, les syndicats appellent le gouvernement De Wever à revoir sa copie. Ils réclament notamment une plus grande justice fiscale, avec un impôt sur les grandes fortunes, une taxe sur les activités numériques des géants du web et une réévaluation des subventions accordées aux entreprises.
Ils plaident également pour une règle unique : que tout revenu, quel que soit son statut ou sa forme, soit soumis aux cotisations de sécurité sociale.