Sur les 250 communes les plus touchées par l’exclusion du chômage, la FGTB a calculé que 19 communes sont bruxelloises (100% des communes bruxelloises), 225 wallonnes (86% des 261 communes wallonnes) et six sont flamandes (2% des 285 communes flamandes).
L’exclusion des allocataires est une “réforme communautaire qui va à l’encontre des francophones et des communes les plus pauvres de Wallonie et Bruxelles”, estiment la FGTB wallonne et la FGTB bruxelloise, cités dans L’Echo ce mercredi.
Le syndicat apporte une nouvelle clé de lecture sur la répartition des exclus du chômage. Car si Anvers et ses 562.000 habitants reste, en chiffres absolus, la commune la plus touchée, avec 10.123 exclusions, la FGTB tente de démontrer que la situation est nettement différente en ramenant le nombre de personnes exclues à la population de la commune.
Communes francophones en tête
Les cinq communes les plus touchées dépassent ou avoisinent les 4% de leur population exclus: Saint-Josse, Molenbeek, Saint-Gilles, Liège et Bruxelles.
Suivent 28 communes, toutes bruxelloises et wallonnes, dont 3% ou plus de leur population seront concernés. Suivent ensuite 67 communes à 2% ou plus, elles aussi toutes wallonnes ou bruxelloises.
Sur les 100 communes les plus touchées par la réforme, et qui verront plus de 2% de leur population exclus, toutes sont wallonnes ou bruxelloises.
“Il faut attendre le deuxième tiers de tableau (140e place) pour retrouver Anvers, pourtant la plus touchée en chiffres absolus, avec 1,8% de sa population concerné”, pointe Florence Lepoivre, la secrétaire générale de la FGTB bruxelloise.