Le parcours des chercheurs d’emploi va être resserré
L’emploi occupait une place centrale dans la campagne électorale wallonne de juin dernier. Il faut dire que les chiffres n’y sont pas très bons : un taux d’emploi vacant élevé (3,54%), un taux d’emploi sous les objectifs européens (68,4%), 244.000 chercheurs d’emploi dont la moitié bénéficie d’une allocation de chômage et 45% se trouvent au chômage depuis plus de deux ans.
Face à cette réalité, Pierre-Yves Jeholet (MR), le ministre wallon de l’Emploi, a présenté sa note de politique générale en six axes et 13 chantiers. Elle va modifier profondément la vie des chômeurs et le rôle des acteurs de la réinsertion et de la formation. Le ministre entend intensifier le parcours du chômeur afin de le responsabiliser et d’anticiper la limitation des allocations de chômage à deux ans, attendue au niveau fédéral.
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Ainsi, 15 jours après son inscription, le chômeur verra son profil objectivé par le Forem afin de déterminer le meilleur accompagnement possible. Au premier mois, le bilan des compétences devra avoir été dressé pour organiser, si nécessaire, un plan de formation. L’idée est d’arriver au quatrième mois avec la promesse d’une formation, d’un stage ou d’un emploi.
Une accélération de la procédure qui ira de pair avec une évaluation de la disponibilité active ou passive du chômeur, avec sanctions à la clé. Histoire d’améliorer le taux d’absence catastrophique (50%) des chômeurs aux entretiens organisés par le Forem. Le rôle de ce dernier et des acteurs de la formation sera revu dans le sens d’une plus grande clarté et pour éviter la redondance et la concurrence.
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