La FGTB approuve le projet d’accord interprofessionnel
Après la CSC et la CGSLB, la FGTB a approuvé vendredi l’accord interprofessionnel partiel intervenu au sein du Groupe des Dix, a indiqué à l’agence Belga le président du syndicat socialiste Thierry Bodson, confirmant une information de L’Echo. Le conseil général de la FGTB a approuvé à 70% le projet d’accord social conclu à la mi-mars, a précisé la FGTB dans un communiqué.
L’accord interprofessionnel conclu à la mi-mars entre les partenaires sociaux confirme des mesures qui avaient déjà été prises lors du précédent AIP (chômage économique, heures supplémentaires, etc). Il se démarque toutefois par la demande des partenaires sociaux d’un maintien des règles fiscales et parafiscales relatives à la pension complémentaire jusqu’au 1er janvier 2030.
Le texte prévoit également une prolongation jusqu’au 30 juin 2025 des dispositifs de fin de carrière (RCC) ainsi que des régimes dérogatoires pour les emplois de fin de carrière notamment.
Pour rappel, l’accord conclu entre les membres du Groupe des Dix ne comporte pas d’accord sur la norme salariale. Celle-ci sera fixée par le biais d’un arrêté royal à 0%.
Le syndicat socialiste regrette l’absence de “négociations salariales”. Elle indique “poursuivre son combat” contre la loi sur la norme salariale, “qui rend impossible une véritable marge de négociation”.
“Malgré la prolongation du standstill fiscal (avantage fiscal sur le deuxième pilier de pension) et la prolongation des heures supplémentaires à bas coût pour les patrons, nous pensons que cet accord est important pour les travailleurs et travailleuses. Pour les droits sociaux qu’il permet de prolonger, mais aussi parce que la négociation interprofessionnelle est le meilleur moyen de décrocher des accords qui bénéficient à tous les travailleurs et toutes les travailleuses”, explique la FGTB dans un communiqué.
“Maintenant que le projet a été approuvé, il fixe également le cadre dans lequel les syndicats des secteurs peuvent travailler lors des négociations sectorielles (y compris la prime de pouvoir d’achat)”, ajoute le syndicat.