Grève à Hollywood: studios et scénaristes poursuivent leurs négociations

Writers on strike march with signs on the picket line on day four of the strike by the Writers Guild of America in front of Netflix in Hollywood, California on May 5, 2023. - More than 11,000 Hollywood television and movie writers are on their first strike since 2007 after talks with studios and streamers over pay and working conditions failed to clinch a deal. (Photo by Frederic J. BROWN / AFP) (Photo by FREDERIC J. BROWN/AFP via Getty Images)

Le suspense continue: studios et scénaristes d’Hollywood vont poursuivre leurs négociations samedi, a annoncé leur syndicat, après des progrès qui suggèrent une volonté d’en finir avec la grève qui paralyse le secteur depuis presque cinq mois. write your introduction text here

Les négociateurs des deux camps “se réuniront à nouveau samedi”, a expliqué la WGA dans un message aux 11.500 plumes de l’industrie qu’elle représente, publié vendredi soir. “Nous continuons à travailler pour obtenir un accord que les scénaristes méritent”, a ajouté le syndicat.

Les studios et la WGA ont repris mercredi leurs pourparlers sur le partage des revenus du streaming et l’encadrement de l’usage de l’intelligence artificielle, après quasiment un mois de silence radio. Ce nouveau round de négociations suscite beaucoup d’espoirs chez les observateurs du secteur, car des signes de progrès transpirent des échanges.


Depuis trois jours, les grands pontes de Disney (Bob Iger), Netflix (Ted Sarandos), Warner Bros (David Zaslav) et NBCUniversal (Donna Langley), sont ainsi tous autour de la table, selon la presse spécialisée américaine.

Autre signe encourageant, la WGA et le patronat, représenté par l’Alliance of Motion Picture and Television Producers (AMPTP), ont publié un communiqué commun mercredi soir pour annoncer la prolongation des pourparlers.

Un accord imminent

Cette approche inhabituelle laisse espérer qu’un accord soit imminent. À tout le moins, elle dénote une réduction du fossé entre les deux parties, après 144 jours de grève qui ont quasiment mis l’industrie à l’arrêt. Depuis mi-juillet, les acteurs sont également en grève, ce qui paralyse l’immense majorité de la production de films et de séries télévisées aux États-Unis

Scénaristes et acteurs partagent des revendications similaires. Le partage des revenus liés au streaming reste le nerf de la guerre: ils veulent pouvoir gagner beaucoup plus lorsqu’un de leurs films ou séries cartonne sur une plateforme, au lieu de recevoir un paiement forfaitaire, généralement assez faible, quelle que soit la popularité du programme.

Des garde-fous contre l’usage de l’intelligence artificielle

Les deux corps de métier souhaitent également des garde-fous contre l’usage de l’intelligence artificielle: les acteurs craignent de voir leur image ou leur voix clonée, tandis que les scénaristes craignent que l’IA puisse être utilisée pour des scripts et qu’ils soient moins payés, ou que leurs scénarios servent à entraîner des robots.

Même en cas d’accord entre studios et scénaristes, les acteurs resteraient en grève. Leur syndicat, le SAG-AFTRA, n’a pas reparlé au patronat depuis mi-juillet. Mais selon la presse spécialisée, un compromis avec les plumes de l’industrie paverait la voie pour une fin de la grève des comédiens

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